Nicolas Arpagian, Trend Micro Europe : Trend Micro One permet de comprendre et maîtriser les risques de cybersécurité au sein de leur organisation
mai 2022 par Marc Jacob
Pour sa nouvelle participation au FIC, Trend Micro présentera son offre Trend Micro One, qui est la marque de la plateforme de cybersécurité unifiée. Elle englobe la totalité de l’offre de Trend Micro : produits, services, technologies et intégrations avec des tiers. Elle optimise la protection du cloud, des terminaux (endpoints), de l’email, des réseaux et des environnements IoT et offre une fonction XDR. Pour Nicolas Arpagian, Director Cybersecurity Strategy de Trend Micro Europe, cette nouvelle plateforme permet aux entreprises de comprendre et maîtriser les risques de cybersécurité au sein de leur organisation.
Global Security Mag : Quelle sera votre actualité lors du Forum International de la Cybersécurité 2022 ?
Nicolas Arpagian : Nous souhaitons présenter au marché notre offre Trend Micro One, qui est la marque de la plateforme de cybersécurité unifiée que nous proposons à nos clients.
Cette plateforme a l’avantage d’englober la totalité de l’offre de Trend Micro : produits, services, technologies et intégrations avec des tiers. Elle reflète ainsi l’ensemble de nos solutions, leurs intégrations et interactions entre elles, ainsi que les avantages qui en découlent. Avec un tel dispositif intégré sur l’ensemble de l’écosystème IT, nous favorisons une création de valeur pertinente pour nos clients.
Global Security Mag : Quels les points forts des solutions que vous allez présenter à cette occasion ?
Nicolas Arpagian : Trend Micro One est une plateforme unifiée de cybersécurité. Elle optimise la protection du cloud, des terminaux (endpoints), de l’email, des réseaux et des environnements IoT. Cette solution offre une fonction XDR et une visibilité consolidée, permettant aux entreprises de comprendre et maîtriser les risques de cybersécurité au sein de leur organisation.
Global Security Mag : Depuis le début de l’année, avez-vous remarqué la montée de nouvelles cyber-menaces ?
Nicolas Arpagian : Nous avons constaté une intensification continue des campagnes d’attaques qui visent désormais toutes les instances connectées, sans réelle distinction. De plus, nos études mettent à jour des pratiques malveillantes qui se structurent : comme le piratage d’équipements de cloud computing à des fins de minage de cryptomonnaies ou le déploiement d’offres de commercialisation de données de connexion à des systèmes d’information d’entreprises ou de collectivités que nous avons caractérisé sous le terme d’« access-as-a-service ». De même, nous recensons un recours accru aux fausses applications pour s’introduire dans les systèmes des utilisateurs et accéder au cœur de leurs smartphones, par exemple. La période diplomatique troublée de ces derniers mois a vu progresser l’activisme des cyber-mercenaires qui conduisent leurs actions offensives dans un contexte géopolitique.
Global Security Mag : Comment les technologies doivent-elles évoluer pour contrer ces menaces ?
Nicolas Arpagian : Nous misons sur deux dimensions stratégiques : d’une part, une évolution continue des compétences des expert/es. C’est le cas notamment avec les travaux de la Zero Day Initiative que nous organisons et qui permet tout au long de l’année aux hackers éthiques sur l’ensemble de la planète de documenter des failles techniques dans des équipements de toutes natures. Lors de la 15ème édition de la PWN2OWN Vancouver 2022 à la mi-mai, ce sont des points d’entrée dans des logiciels Windows ou d’une Tesla 3 qui ont pu être corrigés. On favorise et promeut cette innovation permanente au service de la cybersécurité.
D’autre part, on travaille à l’élaboration d’outils de détection de plus en plus efficaces qui puissent s’adapter à la diversité des environnements techniques des entreprises, qui font souvent cohabiter différentes générations de logiciels, avec des périmètres évolutifs.
Global Security Mag : Selon-vous, quelle place l’humain peut-il avoir pour renforcer la stratégie de défense à déployer ?
Nicolas Arpagian : L’humain est au cœur de la cybersécurité : qu’il s’agisse de concevoir des solutions de protection et des moyens de compréhension des usages malveillants. Ou des utilisateurs au sein des entreprises qui au quotidien exploitent les systèmes d’information et le patrimoine numérique des acteurs économiques pour proposer de nouveaux services, innover et créer de la valeur.
Ces deux communautés ne sont pas antagonistes : il faut diffuser la connaissance en matière de cybersécurité pour que les processus des uns ne pénalisent pas le travail des autres. Et que la consommation des services numériques par les autres ne fragilisent pas l’ensemble de l’organisation.
Global Security Mag : On note depuis des années une pénurie de talents, quelles actions les acteurs de la cybersécurité peuvent-ils mettre en place pour attirer de nouveaux talents ?
Nicolas Arpagian : Il faut que la cybersécurité soit mieux connue dans la diversité des missions qu’elle conduit : du conseil en amont, à la sélection des solutions en passant par leur installation et leur pilotage opérationnel en coopération avec les équipes métiers. Sans oublier la gestion de crise et la remédiation. L’ensemble de ces activités requière une pluralité de talents et d’expertises qui peuvent intéresser des profils très différents, du débutant au très expérimenté. Les femmes y ont évidemment toute leur place.
Global Security Mag : Quel message souhaitez-vous transmettre aux RSSI ?
Nicolas Arpagian : Soyez plus que jamais à l’écoute du marché pour comprendre la réalité des solutions disponibles qui peuvent répondre à vos besoins techniques, financiers et réglementaires. Gare aux mirages technologiques qui promettent sur le papier une rupture innovante car elle ne se vérifie que modestement et partiellement sur le terrain. Envisagez vos choix partenariaux dans un temps long de manière à vous assurer du répondant de vos prestataires sur la durée. La cybersécurité ne peut se concevoir par des changements incessants, souvent vecteur d’instabilité et de fragilisation.
– Contact : https://www.trendmicro.com/fr_fr/business/get-info-form.html
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