Rechercher
Contactez-nous Suivez-nous sur Twitter En francais English Language
 

Abonnez-vous gratuitement à notre NEWSLETTER

Newsletter FR

Newsletter EN

Vulnérabilités

Se désabonner

Guillaume Massé, Rapid7 : La collaboration est le seul moyen d’obtenir des changements à long terme

mai 2022 par Marc Jacob

A l’occasion de l’édition 2022 du FIC, Rapid7 présentera sa plateforme globale nommée Rapid7 Insight. Elle offre une visibilité sur l’exposition aux menaces grâce à la collecte de données unifiées, à l’analyse et à l’automatisation pour tous nos produits Insight. Guillaume Massé, Directeur Commercial EMEA West de Rapid7 estime que la collaboration est le seul moyen d’obtenir des changements à long terme.

Global Security Mag : Quelle sera votre actualité lors du Forum International de la Cybersécurité 2022 ?

Guillaume Massé : Nous voyons trois défis majeurs dans le paysage numérique actuel, en constante évolution, qui sont probablement très familiers à tout le monde ici.
● Des attaques des plus en plus sophistiquées
● Des silos opérationnels
● Des ressources opérationnelles

Chez Rapid7, nous croyons qu’il faut simplifier la gestion de la cybersécurité grâce à une visibilité partagée, des analyses et une automatisation qui unissent les équipes autour des défis et des succès de la cybersécurité sur l’ensemble de l’informatique de l’entreprise : infrastructure, cloud, applications, IOT, …
Notre actualité est donc en ligne avec ce constat et avec la stratégie définie depuis quelques années autour de notre plateforme globale nommée Rapid7 Insight.
Les deux dernières acquisitions (Divvy - Cloud Security et IntSights - Threat Intelligence) viennent parfaitement compléter notre approche afin d’accompagner les entreprises dans une meilleure connaissance de leur surface d’exposition aux menaces, dans la détection et réponse aux incidents et la sécurité applicative.
Le FIC sera donc une nouvelle fois un moment essentiel pour faire découvrir notre positionnement et les nouveautés de notre offre.

Global Security Mag : Quels les points forts des solutions que vous allez présenter à cette occasion ?

Guillaume Massé : Au cours des dernières années, Rapid7 a travaillé d’arrache-pied à la construction de la plateforme Insight, qui offre une visibilité forte sur l’exposition aux menaces grâce à la collecte de données unifiées, à l’analyse et à l’automatisation pour tous nos produits Insight.
Au-delà des aspects technologiques, cette plateforme permet notamment à nos clients d’économiser du temps et des efforts et d’aider les équipes IT et Sécurité à travailler ensemble.
Ce sont ces résultats clés que nos clients obtiennent de la plateforme Rapid7 et qui font les points forts de nos solutions.

Global Security Mag : Depuis le début de l’année, avez-vous remarqué la montée de nouvelles cyber-menaces ?

Guillaume Massé : Comme tous les acteurs du secteur de la Cybersécurité (clients, fournisseurs de services managés, éditeurs, …), nous avons remarqué une montée de nouvelles cyber-menaces.
Personne et aucune industrie n’est épargnée.
Dans ce contexte et justement pour détecter la montée de nouvelles cyber-menaces, Rapid7 a créé 3 projets nommés Sonar, Heisenberg et Doppler.
● Le projet Sonar est un projet de recherche sur la sécurité mené par Rapid7 qui effectue des analyses sur l’ensemble de l’Internet à travers différents services et protocoles afin de mieux comprendre l’exposition globale aux vulnérabilités communes. Tout comme nos divulgations de vulnérabilités et les exploits, nous publions nos données gratuitement pour encourager les scientifiques, les ingénieurs et toute autre personne intéressée par la nature et la forme de l’internet à faire leurs propres découvertes.
● Le projet Heisenberg est une collection de honeypots à faible interaction, répartis géographiquement et dans l’espace IP. Ces honeypots offrent le front-end de divers services pour apprendre ce que les autres scanners font, et pour conduire un "scan passif" pour aider à améliorer notre compréhension des méthodes des attaquants.
● Le projet Doppler est un outil simple et gratuit qui permet aux clients de Rapid7 d’obtenir immédiatement un aperçu de leurs expositions à l’Internet public, difficiles à découvrir, comme celles liées aux services tiers, aux mises en oeuvre de shadow IT, aux mauvaises configurations et à l’exploitation des systèmes. Doppler est alimenté par les données du Projet Sonar et du Projet Heisenberg de Rapid7.

Global Security Mag : Comment les technologies doivent-elles évoluer pour contrer ces menaces ?

Guillaume Massé : Chez Rapid7, nous pensons que la sécurité relève de la responsabilité de tous les utilisateurs, éditeurs et intermédiaires et que la collaboration est le seul moyen d’obtenir des changements à long terme.
C’est pourquoi, nous nous engageons à partager ouvertement les informations relatives à la sécurité, à aider nos pairs à apprendre, à se perfectionner et à développer de nouvelles capacités, et à nous soutenir mutuellement pour soulever et traiter les problèmes qui affectent la communauté de la cybersécurité.
Il est donc essentiel que les technologies évoluent de la même manière pour contrer les menaces et ce en intégrant au maximum l’écosystème des entreprises afin de briser les silos organisationnels mais aussi les silos technologiques.

Global Security Mag : Selon-vous, quelle place l’humain peut-il avoir pour renforcer la stratégie de défense à déployer ?

Guillaume Massé : Depuis les premiers jours de l’informatique, les “humains” craignent la prise de pouvoir des machines. Mais en fait, les machines (notamment les outils de sécurité) nous ont rendus plus puissants, plus efficaces et plus connectés. Si elles éliminent de nombreuses tâches manuelles et humaines, cela peut en fait être une bonne chose.
La sécurité est un secteur qui a beaucoup à gagner en exploitant les machines pour l’automatisation. Avec plus en plus d’équipements IT et de vecteurs de menaces que jamais, même les équipes de sécurité les plus importantes et les mieux équipées peuvent prendre du retard sans l’aide de la technologie automatisée. En fait, notre secteur peut tirer un grand profit de l’automatisation de la sécurité en prenant en charge certaines tâches, tout en laissant le travail stratégique à l’humain.
L’humain doit donc de plus en plus se focaliser sur les actions importantes, à forte valeur ajoutée dans les phases d’analyse et de prise de décision de toute stratégie de défense.

Global Security Mag : On note depuis des années une pénurie de talents, quelles actions les acteurs de la cybersécurité peuvent-ils mettre en place pour attirer de nouveaux talents ?

Guillaume Massé : Avec plus de systèmes, déclenchant plus d’alertes, pour détecter plus d’attaques et plus de types d’attaques, il s’ensuit que pour répondre aux besoins d’une entreprise en pleine croissance, l’équipe de sécurité doit également s’agrandir.
Mais avec la pénurie de talents connue depuis des années dans le secteur de la cybersécurité, l’embauche n’est tout simplement pas une option envisageable pour de nombreuses équipes.
Les équipes sont débordées. Il n’y a pas assez de personnes, pas assez de personnes ayant les bonnes compétences.
Il est donc facile de voir que l’un des plus grands obstacles à l’opérationnalisation de la sécurité est que les équipes et les outils ne travaillent pas ensemble.

Alors, comment Rapid7 peut aider ?

Chez Rapid7, une de nos missions est d’aider à “casser” les silos et de connecter les technologies, les processus et les personnes... même au-delà de la sécurité pour inclure l’informatique et le développement.
Ce concept d’opérationnalisation de la sécurité, ou SecOps, a évolué depuis ce que nous considérions comme tel il y a quelques années, pour devenir une pratique qui gagne du terrain au sein des organisations.
Il ne s’agit donc pas uniquement d’attirer de nouveaux talents mais surtout de mettre en place l’organisation, les processus et les outils qui permettent à chaque entreprise d’optimiser la gestion de la cybersécurité et ce afin de gagner en efficacité.

Global Security Mag : Quel message souhaitez-vous transmettre aux RSSI ?

Guillaume Massé : Plus de 120 milliards de dollars sont dépensés chaque année pour la cybersécurité et tout est toujours piraté... Si les dépenses étaient doublées, les violations ou l’impact diminueraient-ils de moitié ? ...... Pourquoi ?
Alors que les entreprises sont confrontées à des menaces croissantes de perturbation, à l’évolution constante de l’économie numérique et à des risques accrus en matière de cybersécurité, les entreprises doivent envisager et transformer leur activité afin de s’assurer que la cybersécurité fait partie intégrante des processus et du modèle opérationnel.

 contact : franceoffice@rapid7.com


Articles connexes:

Voir les articles précédents

    

Voir les articles suivants