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Gestion de la crise sanitaire : Pour chiffrer en temps réel les cas Covid-19, Isatech a déployé Teams pour la Préfecture du Morbihan

octobre 2020 par Marc Jacob

Alors qu’elle a dû faire face à des clusters dès le mois de février, et à l’urgence de comptabiliser les décès Covid-19 commune par commune, la Préfecture du Morbihan a fait appel à Isatech pour installer le module de collecte et de mise en forme de données développé sur Microsoft Teams. En implémentant cette solution opérationnelle en deux jours, l’ESN spécialisée dans l’intégration de solutions Microsoft a permis à la Préfecture de collecter des données de mortalité complémentaires à celles de l’Agence régionale de santé et de prendre les décisions locales qui se sont imposées. Une réactivité territoriale qui a fait des émules auprès de la Préfecture des Côtes d’Armor qui a adopté la solution ainsi qu’au niveau national pour lequel un appel d’offres a été lancé.

Pendant le confinement, Isatech a installé la plateforme collaborative Teams pour la Préfecture du Morbihan. L’usage a été plutôt inhabituel. En effet, ce n’était pas sa partie tchat et réunion qui a séduit des milliers d’utilisateurs pour le télétravail, mais un module spécifique de collecte et mise en forme de données. Celui-ci a permis d’obtenir des informations liées au Covid, au plus proche de la réalité. Grâce à cette application, chaque collectivité du département pouvait déclarer les décès liés au virus, sur leur territoire. "Pour nous ce module a vraiment été un plus, car cela nous a permis de suivre en temps réel l’évolution de la situation", salue le Préfet du Morbihan, Patrice Faure.

Durant la crise Covid, vous avez fait appel à Isatech. Vous souhaitiez automatiser des données, afin d’avoir une vision très claire de la situation sanitaire.

Patrice Faure, préfet du Morbihan : Nous avons compris qu’il fallait avoir rapidement des données sur la mortalité. Or le cheminement normal c’est de d’abord remonter l’information au niveau national, puis redescendre au département. Il y avait bien sûr les informations de l’Agence régionale de santé, mais il nous manquait les données sur les décès commune par commune. Nous devions aussi savoir de quelle nature était le décès et où ; une maison de retraite, à domicile, en Ehpad, à l’hôpital, etc. Cela nous a permis de créer des niveaux d’alerte et de consulter chaque matin le taux de mortalité sur le département.

Vous avez installé ce module de Teams au début du confinement ?

Dans le Morbihan nous avions des clusters, c’est-à-dire des foyers épidémiques, avant le confinement général. Donc nous avions déjà des zones confinées. L’installation s’est faite fin février en très peu de temps.

Pourquoi avez-vous choisi Isatech ?

Normalement il faut passer par le Ministère, mais c’est un long process et avec la crise, je ne savais pas si tous les services étaient disponibles. Du coup j’ai fait appel à Isatech le jeudi, le vendredi la solution informatique était installée et le lundi nous étions opérationnels. Une formation en ligne était disponible et un centre d’appels mis à disposition. Après quelques ajustements, nous avons déployé l’application auprès des 250 communes du Morbihan.

Quel intérêt avez-vous trouvé à cet outil ?

L’intérêt était d’avoir un réseau d’alertes pointu. Les élus du territoire y accèdent via un portail web ou une application pour tablette et téléphone. Ils y déclarent les décès dans leur commune. La donnée est alors traitée et se matérialise par une carte du département. On visualise très vite où se situent les foyers infectieux. Ce qui permet d’expliquer pourquoi on prend certains arrêtés.

En automatisant des données, on se libère du temps. Le logiciel nous indiquait en temps réel s’il y avait des pics de mortalité. Heureusement, ici nous n’avons pas eu d’alerte.

Sur la question de la cybersécurité et de l’usage d’une licence de Microsoft pour une institution française, qu’en dites-vous ?

Sur la sécurité nationale, nous n’avions que des volumes et rien de nominatif, donc il n’y a pas de sujet pour nous. Ensuite sur l’usage du module, je l’ai utilisé sur ma tablette personnelle, hors du réseau interministériel. Quant aux mairies, elles ont leurs propres canaux et ont moins de contraintes que nous. Donc il n’y avait aucun risque. D’ailleurs la Préfecture des Côtes-d’Armor s’est dotée du même dispositif. Nous avons fait remonter au niveau national la nécessité de ce type d’équipement.La mise en place rapide d’un outil facile d’usage qui automatise des données, montre que localement, en cas de crise on peut compter sur des compétences mobilisables en un temps réduit.


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