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Enquête de Norton by Symantec - Voyeurisme numérique : 34 % des Français stockent des informations très intimes sur leurs terminaux mobiles tandis que 52 % seraient prêts à utiliser un mobile à l’insu de leur propriétaire

juin 2015 par Marc Jacob

Comment les consommateurs usent, abusent de, ou tout simplement perdent leurs terminaux mobiles et les informations qu’ils contiennent ? Quelle est leur perception des risques liés aux appareils portables et que font-ils pour les limiter ? Norton by Symantec publie aujourd’hui les résultats d’une enquête réalisée auprès de 3 001 personnes en France, en Espagne et en Italie. L’objectif est d’en savoir plus sur les habitudes par pays et le ressenti en matière de protection des données personnelles stockées sur les terminaux mobiles. Principale conclusion : la plupart des utilisateurs sont loin d’avoir une attitude adaptée dans ce domaine. Alors que les consommateurs stockent une grande quantité de données personnelles, notamment des fichiers et photos « intimes » pour 34% d’entre eux, 60 % des Français interrogés affirment avoir déjà perdu au moins un appareil mobile, exposant ainsi ces informations aux regards indiscrets. Ces derniers sont d’ailleurs nombreux, puisque 52 % des répondants en France se disent prêts à utiliser un téléphone à l’insu de son propriétaire.

La rue et les transports publics sont les endroits les plus propices à la perte de terminaux, suivis par… les toilettes

60 % des Français ont déjà perdu au moins un appareil mobile. Dans les trois pays, la chute de terminaux mobiles dans la rue ou le métro est la première cause de perte, suivie de l’oubli au bureau. Si le vol de smartphones n’est que le 5e motif de perte le plus probable en France (4e en Italie et en Espagne), les toilettes sont le troisième endroit où l’on risque le plus de perdre un terminal mobile (et ses données) : près d’un participant sur six y a déjà perdu au moins une fois un appareil, ce qui signifie qu’en moyenne, au moins une personne de l’entourage familial ou professionnel a déjà fait cette expérience.

Terminaux mobiles et données « intimes » : les risques d’exposition sont élevés

En Europe du Sud, les consommateurs utilisent très régulièrement leurs appareils électroniques, notamment pour consulter leurs e-mails personnels et professionnels, ou se connecter aux réseaux sociaux : pour 71 % des Français, la lecture des e-mails privés sur un téléphone ou une tablette est devenue une routine quotidienne, et ils sont 42 % à vérifier chaque jour leurs e-mails professionnels. D’autre part, une personne sur cinq effectue des achats au moins une fois par semaine sur un terminal mobile.

Il n’est donc guère étonnant que des informations très personnelles se retrouvent sur ces appareils. S’il peut être ennuyeux d’égarer des notes et des pense-bêtes, la perte de données plus personnelles peut être lourde de conséquences. En France, une personne sur cinq a enregistré ses coordonnées bancaires sur son téléphone portable, 29 % y ont stocké leurs informations de connexion aux réseaux sociaux et un nombre encore plus important (33 %), leurs identifiants de messagerie électronique personnelle. Les conséquences peuvent même être embarrassants, à l’image des fuites de photos de stars l’été dernier : 34 % des Français stockent des photos et vidéos très « intimes » sur leur smartphone.

Cette pratique peut s’avérer extrêmement gênante sachant que les consommateurs sont curieux par nature : 52 % des participants français se disent prêts à utiliser un téléphone à l’insu de son propriétaire, 22 % n’hésiteraient pas à lire les messages et 16 % à visionner les photos et vidéos enregistrées sur le smartphone.

Besoins en formation sur la sécurité des terminaux mobiles et signes de maturité croissante

Si, en moyenne, la moitié des participants considèrent la perte de leurs données mobiles comme un risque probable ou élevé et si des améliorations en matière de gestion des terminaux sont à signaler (ils prêtent moins leur téléphone, par exemple), ils sont moins d’un sur dix à avoir souscrit une police d’assurance contre le vol ou la perte d’équipements mobiles. Autre détail intéressant : la protection des données confidentielles occupe la 3e place parmi les éléments pour lesquels les consommateurs sont prêts à accroître leur niveau de protection, après les déplacements et les biens matériels.


A propos de l’étude

Du 6 au 13 mars 2015, Edelman Berland a réalisé une enquête en ligne, composée de 19 questions, en France, en Italie et en Espagne. 1 000 personnes entre 18 et 65 ans ont ainsi été interrogées dans chaque pays (1001 en Espagne). Tous les participants possédaient un téléphone et la moitié d’entre eux, une tablette. La marge d’erreur sur l’échantillon total est de +/- 0,8 point pour un intervalle de confiance de 95 %.


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