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David Hara, MIW : la coopération des entreprises françaises et israéliennes est en plein développement

août 2009 par Marc Jacob

David Hava est le CEO de MIW. Il participe activement du côté israélien au déroulement des 9ème Rencontres Economiques & Technologiques du 16 novembre à Paris. Selon lui, ces rencontres sont devenues au fil des années un des événements les plus importants au monde pour les entreprises israéliennes. En effet, la coopération entre les entreprises françaises et israéliennes est en plein développement et devient de plus en plus fructueuses pour les deux pays.

GS Mag : le TISG est partenaire depuis plusieurs années des Rencontres Economiques & Technologiques organisées par la CCFI, pouvez nous présenter le votre organisation ?

David Hava : MIW, société de conseil stratégique israélienne que j’ai fondé il y a quelques années, a décidé en 2005 de créer le TISG et ICOMM qui ont pour objectif de sélectionner des start-up israéliennes particulièrement innovantes. Un de nos buts est de les aider à exporter leurs technologies. Pour cela les assistons pour trouver des événements importants à l’étranger et négocions pour eux des conditions préférentielles.

Nous avons aussi pour objectifs de les aider à trouver de bons partenaires qui leurs permettront de pénétrer ces marchés. Ainsi, nous avons créé des « Cluster » marketing par activité dont un dédié à la sécurité informatique.

GS Mag : Comment fonctionnent ces « Cluster » martketing ?

David Hava : Au commencement, nous nous sommes appuyés sur l’organisme gouvernemental appelé le MOIT (équivalent d’Oséo).
Conformément aux règles imposées par le gouvernement israélien, 5 sociétés de Haute technologie ayant un projet sérieux peuvent obtenir une aide jusqu’à 50 % des dépenses marketing engagées. Bien que le programme ait été limité à 3 ans, le groupe a poursuivi son action et a même grandi malgré la fin du programme d’aide en 2007.

Notre action est très importante pour ces start-up du fait des limitations géographiques et économique d’Israël. Il est donc primordial que nos start-up se tournent rapidement vers l’extérieur. Toutefois, exporter reste un exercice difficile et couteux pour ces entreprises. Nous intervenons pour les aider à réduire les coûts marketing engendrés par l’export.

GS Mag : Que pensez des possibilités offertes par une coopération franco-israélienne ?

David Hava : Je pense que les deux industries doivent à coopérer d’autant qu’elles ont toutes les deux un potentiel important. Pour nos entreprises, l’Europe a un fort potentiel et en particulier les marchés français, britanniques et allemands :

En Allemagne, du fait des différences de mentalité, le cycle de décision est relativement longs ce qui posent des problèmes pour les entreprises israéliennes. Avec le Royaume-Uni, nos relations sont un peu moins problématiques par rapport à l’industrie allemande. Toutefois, le potentiel de ce marché n’est pas si spectaculaire que l’on veut bien le dire. En revanche, je fonde beaucoup d’espoir dans la coopération franco-israélienne. En effet, nous avons peu de différences au niveau des mentalités de nos entrepreneurs. Je vois un réel enthousiasme entre les organisations de nos deux pays lors de la négociation d’opérations commerciales en particulier pour mener des partenariats de type OEM. Je fait le même constat lorsque les entreprises de nos deux pays travaillent dans le domaine de la R&D et pour la commercialisation des produits nés de cette collaboration.

GS Mag : Pour conclure, quelque mots sur les Rencontres Economiques & Technologiques qui se dérouleront le 16 novembre à Paris ?

David Hava : L’événement du 16 novembre co-organisé avec les Chambres de commerce de la France, NanoJV et MIW, devient un des principaux événements de sécurité informatique pour l’industrie israélienne. Je souhaite cette année voire la participation d’entreprises israéliennes et de RSSI, DSI, experts… français encore plus nombreuse que l’an dernier.


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