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Frédéric Pierresteguy, LANDESK : Ne cédez pas à la mode du Shadow IT ; concentrez-vous plutôt sur l’utilisateur et le ROI

avril 2014 par Frédéric Pierresteguy, Directeur Général France et Europe du Sud de LANDESK

Les tendances actuelles de l’industrie donnent aux professionnels de l’informatique l’occasion d’avoir un impact sur le business beaucoup plus important. Par exemple, concernant le traitement des failles de sécurité, une défaillance du département IT peut coûter des millions ; cependant, en règle générale, ce type de défaillance ralentit seulement les activités. Qu’en est-il du Shadow IT ?

Le Shadow IT n’est pas un phénomène nouveau, il est désormais conceptualisé

Le Shadow IT est actuellement dans toutes les bouches, notamment dans les directions métiers qui créent leurs propres solutions IT. Dans une autre vie, j’ai participé à un projet de Shadow IT. Nous avons déterminé que, pour le succès de notre département, il était indispensable de concevoir un projet nous-mêmes au lieu d’attendre notre tour dans la file d’attente. La DSI était d’accord pour soutenir ce projet et voulait nous voir réussir. Simplement, elle n’avait pas le temps ou les ressources nécessaires pour le mener à bien elle-même. Cela s’est passé il y a plusieurs années, bien avant que le Shadow IT devienne une tendance et un sujet de débat.

Des études récentes montrent que les dépenses IT sur 2013 ont atteint au moins 2,68 billions de dollars. Cependant, ce qui est curieux, c’est que plus de 80 % de ces dépenses visent à « garantir que les machines fonctionnent » (KTLO, Keeping the Lights On). Au fur et à mesure de la réalisation de chaque projet, de nouveaux coûts de maintenance sont générés. Si aucun changement n’est mis en place, en quelques années, la DSI n’aura plus aucune ressource pour implémenter de nouveaux projets. En raison de cette quantité limitée de ressources, elle accumule les projets en retard, ce qui encourage les directions métiers à réaliser des projets de Shadow IT. Après la mise en place d’un projet de Shadow IT, le département concerné veut souvent le retransmettre à la DSI. Ainsi, ce projet évite le retard de démarrage et revient en haut de la pile des priorités.

Lâcher du lest mais garder la main

La DSI doit impérativement s’assurer qu’elle analyse tous les projets, et que ces derniers génèrent bien le ROI attendu et nécessaire. Pour se faire, elle doit se poser les bonnes questions :

Quel est l’impact sur l’utilisateur ?

Est-il plus productif en raison de ce projet ou produit ?

Quelle est l’expérience pour l’administrateur, est-ce un projet durable, est-il facile, peut-on l’adopter ?

Cette solution résout-elle un problème de l’entreprise ?

Y a-t-il un vrai ROI, de vraies économies, avons-nous gagné de l’argent avec cette consolidation ? En se concentrant sur ces questions, on construit la Direction Informatique du futur.


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