« ExpressVPN ne prendra pas part aux tentatives du gouvernement indien visant à limiter la liberté sur Internet. En tant qu’entreprise qui valorise la protection de la vie privée et de la liberté d’expression en ligne, ExpressVPN continuera à se battre pour que les utilisateurs puissent utiliser un Internet ouvert et libre tout en favorisant la confidentialité et la sécurité, peu importe l’endroit d’où se connectent les utilisateurs.

En conséquence, nous avons pris la décision sans équivoque de supprimer nos serveurs VPN basés en Inde. Nous refusons ainsi de mettre les données de nos utilisateurs en danger.

Nous ne collecterons jamais les journaux d’activité de nos utilisateurs, y compris tout historique de navigation, de trafic réseau, le contenu des données ou les requêtes DNS. Nous ne stockons pas non plus les journaux de connexion, c’est-à-dire aucun journal des adresses IP, des adresses IP VPN sortantes, des horodatages de connexion ou des durées de session. Nous ne stockons et ne collectons aucune donnée qui pourrait identifier un individu et son activité en ligne. Nous l’expliquons d’ailleurs très clairement et de manière détaillée dans notre politique de confidentialité.

Non seulement notre politique est de ne pas accepter la journalisation, mais nous avons aussi spécifiquement conçu nos serveurs VPN pour qu’ils ne soient pas capables de journaliser, y compris en faisant en sorte qu’ils fonctionnent en RAM grâce à la technologie Trusted Server. Il est peu probable que les data centers puissent s’adapter à cette politique et à l’architecture de nos serveurs dans le cadre de cette nouvelle réglementation. Il n’y a donc aucune autre option : si ce n’est de ne plus avoir de serveurs VPN physiques en Inde.

Pour ceux qui souhaiteraient toujours pouvoir se connecter à des serveurs VPN situés en Inde, nous sommes en mesure de fournir deux emplacements de serveurs virtuels. Ces emplacements de serveurs virtuels sont physiquement basés à Singapour et au Royaume-Uni, mais permettent aux utilisateurs de se connecter avec des adresses IP indiennes. Bien que nous trouvions les actions du gouvernement indien très inquiétantes, ce type d’ingérence gouvernementale excessive n’est ni nouveau ni unique dans le paysage géopolitique actuel. »