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Commentaire Micro Focus : Le Parlement Européen nouveau témoin de la cyberguerre

novembre 2022 par Louis Vieille-Cessay, PreSales Manager de CyberRes France et BeLux

Alors que le site du Parlement européen vient d’être ciblé par une cyberattaque ce mercredi 23 novembre, la cyberguerre est devenue une réalité au quotidien. Cette attaque DDOS revendiquée par un groupe pro-Kremlin a paralysé la disponibilité du site web de l’institution quelques heures après l’adoption par les députés d’une résolution déclarant que la Russie est un État promoteur du terrorisme.

Avec l’escalade des tensions géopolitiques, nous avons vu la Russie opérer plusieurs attaques cyber, paralysant notamment des sites d’information ainsi que des infrastructures. Les attaques par déni de service (DDoS) consistent à prendre pour cible un système informatique en l’inondant de messages ou de requêtes de connexion jusqu’à le faire tomber panne.

Dans ce contexte Louis Vieille-Cessay, PreSales Manager de CyberRes France et BeLux (Groupe Micro Focus), apporte son commentaire :

« Depuis plusieurs années, toutes les nations investissent militairement le cyberespace. Fondamentalement, ce n’est pas surprenant puisque le monde est de plus en plus interconnecté. Le cyberespace offre désormais un nouvel espace de projection où les états nations s’attaquent et mènent des opérations spécifiques afin d’atteindre leurs objectifs géostratégiques.

Le site de l’UE est avant tout et surtout informationnel, une vitrine. L’impact de cette attaque sur la vie de tous les jours du citoyen européen moyen est quasi-nul. On peut donc déduire qu’une part de cet exercice est de « faire parler » de cet incident, et sa revendication, pleinement assumée afin de décrédibiliser la cyberdéfense Européenne, est de rappeler les capacités russes en matière de cyberattaques. »

Les équipes Sécurité Opérationnelle de l’Union Européenne ne minimiseront sans doute pas cette attaque dans leurs opérations d’investigation post-attaque et de reprise d’activité. Les attaques DDoS peuvent servir de leurres ou de passerelles pour d’autres attaques plus sophistiquées, plus ciblées et avec un impact plus fort. Ils ne négligeront sans doute pas ces possibilités-là dans leurs investigations »


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