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www.cybermalveillance.gouv.fr lance le cybermoi/s

octobre 2023 par Marc Jacob

Le mois de la cybersécurité lancé à l’initiative de l’ENISA, il y a 11 ans consacre depuis le mois d’octobre aux actions de sensibilisation auprès de tous les publics. Cette année pour sa 11ème édition du cybermoi/s c’est www.cybermalveillance.gouv.fr qui en a pris la direction de cette opération pour la France.

En introduction, il a été rappelé que la cybersécurité nous concerne souvent parce que l’on a subi une attaque où que le sujet nous interpelle.

Le lancement de l’édition 2023 du cyebrmoi/s s’est déroulé cette année sur le Campus Cyber. Une table ronde a réuni Vincent STRUBEL, Directeur Général de l’ANSSI, Président du GIP ACYMA, Yann BONNET, Directeur Général délégué du Campus Cyber Benjamin MORIN, Fonctionnaire de sécurité des systèmes d’information du Ministère de
l’Intérieur et des Outre-mer et Jérôme NOTIN, Directeur Général de Cybermalveillance.gouv.fr
Vincent Strubel a rappelé que le cyber mois a débuté en 2012 en partant du principe que tout le monde était concerné et devait se protéger. Il explique qu’il y a besoin de pédagogie car ce sont des risques que l’on n’apprend pas à l’école. Cet événement est européen a-t-il rappelé. Cette année c’est www.cybermalveillance.gouv.fr qui anime cet événement en félicitant son équipe pour le travail accompli.

Yann Bonnet rappelle qu’il y a aujourd’hui 5.000 experts qui ont des accès au Campus Cyber. Dans les prochains mois il va mener des actions de sensibilisation pour sensibiliser 25.000 enseignants et les PME.

Jérôme Notin, DG de www.cybermalveillance.gouv.fr explique qu’il a mis en place un agenda d’évènement https://www.cybermalveillance.gouv.fr/blog où toutes les collectivités peuvent annoncer leurs événements. Le mois de la cyber n’en est encore qu’à ces début il faudra encore quelques années pour que nous ayons les bons réflexes a-t-il expliqué. Enfin il rappelé que www.cybermalveillance.gouv.fr lancé une charte de la cybersécurité.

Benjamin MORIN qui a signé cette charte explique qu’il l’a fait car elle va dans le sens du renforcement de la défense des informations confidentielles confiées aux collectivités par les citoyens. Cette défense passe par les agents des collectivités et des administrations auxquels il faut rappeler les bonnes pratiques. De plus, son Ministère travaille avec www.cybermalveillance.gouv.fr dans le cadre d’actions menées avec la police et la gendarmerie. Enfin, il est convaincu du rôle de www.cybermalveillance.gouv.fr qui est un moyen de soigner la détresse numérique du plus grand nombre.

Jérôme Notin explique que la charte concerne les PME et les collectivités. Cette année l’ENSIA a mis la priorité sur l’engineering social. Des supports de communication pour les réseaux sociaux vont être adressés à tous ceux qui sont inscrits sur la plateforme www.cybermalveillance.gouv.fr afin qu’il les rediffuse via leurs réseaux sociaux.

Le gouvernement sur le pont pour soutenir le cybermoi/s

Puis Jean-Noël BARROT, Ministre délégué auprès du ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, chargé du Numérique et Charlotte CAUBEL, Secrétaire d’État auprès de la Première ministre, chargée de l’Enfance sont intervenus. Jean-Noël Barrot a rappelé les actions de l’état pour résoudre le problème de la cybermenaces. L’Etat a un rôle très important à mener. En préambule il a salué les actions de l’ANSSI. Il a rappelé que le programme de cybersécurité a permis à plus d’un milliers de collectivités de mieux se protéger. En outre, il a insisté sur le fait que l’ANSSI prépare la protection des Jeux Olympiques actuellement qui vont être une vitrine pour la France. « Il y a plus de cinq ans l’Etat a créé www.cybermalveillance.gouv.fr qui a développé tout d’abord son site, les alertes cybers avec les organisations patronales, les systèmes d’alerte en collaboration avec BFM pour aider les entreprises lors de vagues d’attaques » a-t-il rappelé. Sans compter la diffusion des kits de sensibilisation dans les gares pour sensibiliser les enfants contre les menaces cyber.
Enfin, parmi les actions de l’Etat il a mentionné le projet de SREN qui va proposer le filtre anti arnaque dont l’objectif est de bloquer ce type d’attaque pour prévenir entre autre, les usurpations d’identité.

Charlotte Caubel, Secrétaire d’État auprès de la Première ministre, chargée de l’Enfance explique que la menace s’en prend de plus en plus aux enfants. Parmi les risques, elle note l’addiction aux écrans, le harcèlement, les attaques des pédophiles, les navigations sur les sites pornographiques... La loi va permettre d’améliorer la sécurité des enfants sur le net. EN particulier, elle va permettre de mieux sanctionner les sites qui n’interdiront pas la navigation des mineurs.
Les parents devront mieux gérer l’identité numérique de leurs enfants avec parfois des interdictions de gérer les identités numériques de leurs enfants en cas d’abus. L’école va généraliser le passeport internet afin que les enfants adoptent les bons comportements. Il va y avoir une majorité numérique à partir de 15 ans pour mieux sensibiliser les parents et les enfants.

Pour elle, la bataille ne sera pas gagnée sans la collaboration de tous.

Les plateformes de site pornographiques ont du mal à collaborer pour mieux contrôler les internautes, même si des réponses techniques existent comme la carte bancaire à zéro euros ou à un euros. Le gouvernement est résolu à les faire pliés en coupant par exemple les flux en France a expliqué Charlotte Caubel.

Pour Jean-Noël Barrot, il est difficile de faire plier les géants du numérique. Il a fallu 15 ans pour y arriver en élevant les réglementations au niveau européen. Même si cette harmonisation n’est pas encore assez contraignante. Pour les sites pornographique, il n’y a pas de problème technique ce qui se joue c’est une industrie qui se rebiffe contre de telles réglementations. Il va falloir mettre en place des législations qui résistent aux assauts de ces dirigeants qui sont « des criminels et des irresponsables » s’est-il exclamé. « Nous espérons que l’Arcom sera faire appliquer cette réglementations ».

Charlotte Caubel explique que de la même manière que les parents apprennent à leurs enfants à traverser les routes, il faut qu’il en aille de même pour la cyber.

En conclusion Jean-Noel Barrot considère que les efforts menés par la France avec l’ANSSI, www.cybermalveillance.gouv.fr, l’écosystème industriel avec de grandes entreprises et des startups innovantes sont des atouts. Il faut qu’il y ait une prise de conscience de tout le monde entreprise collectivités grands publics.


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