Global Security Mag : Qu’allez-vous présenter à l’occasion des Assises de la Sécurité ?

Stéphane Pacalet : Nous allons principalement présenter les dernières évolutions de notre solution de protection unifiée, BitDefender GravityZone, permettant de protéger les environnements virtuels, physiques et mobiles, basée sur une appliance de sécurité virtuelle et permettant d’adresser des tailles de parcs illimitées. Nous dévoilerons notamment une nouvelle option permettant de déporter l’analyse antimalware du poste local vers l’appliance virtuelle (ou vers le cloud BitDefender), comme nous le faisons déjà pour la protection des VM. 

GS Mag : Comment évolue votre marché ?

Stéphane Pacalet : Si l’on s’en tient aux chiffres d’organismes comme IDC ou Gartner, le marché de la protection antimalware connait une très légère croissance, avec par contre de fortes disparités suivant les sous-segments. Il y a par exemple une forte croissance des solutions de sécurité pour la virtualisation mais cela ne constitue pas un marché « additionnel », plutôt un marché de « migration » d’un type de solution vers un autre. C’est globalement la même chose pour le Cloud puisqu’il s’agit de renouveler des équipements existants en bénéficiant des dernières avancées technologiques. Pour autant, dans le cas de Bitdefender, nous sommes clairement aujourd’hui dans une position de forte croissance et donc de gain de parts de marché sur le segment des entreprises et tout particulièrement sur celui des ETI et des grands comptes, avec notamment un positionnement très fort et des offres de sécurité techniquement différenciantes sur le segment très porteur de la virtualisation.

GS Mag : Comment va évoluer votre offre pour l’année 2013/2014 ?

Stéphane Pacalet : Nous allons continuer à enrichir notre solution BitDefender GravityZone et proposer de nouveaux outils permettant de simplifier le travail des administrateurs au quotidien. Nous allons notamment décliner cette solution avec une version dédiée aux PME, sous le nom de GravityZone-in-a-box, qui, comme son nom l’indique, sera une solution clé en main, prête à l’emploi, pour des entreprises disposant de 50 à 250 postes. Une autre déclinaison verra aussi le jour d’ici la fin 2013, spécifiquement dédiée aux MSP afin de leur permettre d’intégrer notre brique sécurité à leur offre actuelle, en mode SaaS.

GS Mag : Quelle sera votre stratégie commerciale pour 2013/2014 ?

Stéphane Pacalet : L’élément principal est à nos yeux la constance. Nous avons, depuis le début de nos activités en France en 2002, adopté un modèle 100% indirect que nous entendons préserver. Nos équipes françaises ont été renforcées durant ces derniers mois, tant au niveau des ressources commerciales dédiées aux partenaires que de celles dédiées à la détection de projets et l’avant-vente. Cela traduit notre volonté de nous positionner sur un plus grand nombre de dossiers en conservant la meilleure qualité de services, notamment pour la mise en place de POC sur nos solutions. Nous allons poursuivre nos efforts qui donnent de bons résultats dans cette direction, renforcer nos liens avec nos partenaires existants et accélérer le recrutement de nouveaux partenaires dans les régions insuffisamment couvertes à l’heure actuelle.

Le centre de décision est en France, ce qui contribue à nous assurer à la fois la réactivité nécessaire pour répondre au mieux aux sollicitations de nos partenaires et la compréhension des enjeux locaux. En tant que société indépendante et très saine financièrement, nous avons la chance de pouvoir conduire sereinement notre développement et de mettre en place des stratégies à moyen et long terme, sans avoir à faire subir à nos clients ou partenaires d’éventuelles fluctuations stratégiques imposées par une structure internationale, parfois éloignée des réalités de notre marché.

GS Mag : Quel est votre message aux RSSI ?

Stéphane Pacalet : La partie antimalware est souvent considérée désormais comme « secondaire » ou plus exactement comme acquise, car elle a été mise en place et est opérationnelle de longue date au sein des grandes entreprises. Les RSSI font face à de nombreuses autres demandes et problématiques internes sur lesquelles ils doivent, fort logiquement, concentrer leurs ressources. Pour autant, de vrais gains de productivité d’une part et d’amélioration des ratios d’utilisation des ressources d’autre part sont, aujourd’hui encore, possibles en changeant de solution antimalware. Beaucoup de RSSI connaissent déjà la qualité des moteurs d’analyse Bitdefender mais beaucoup d’entre eux n’ont pas encore pu éprouver la qualité de nos solutions embarquant ces technologies. Notre présence sur les Assises a pour but premier de leur faire découvrir cela et nous les invitons donc à venir nous rencontrer sur notre stand ou lors de l’atelier que nous animerons