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Michel Leduc, Neowave : nous offrons de la connectivité à la carte à puce
avril 2009 par Marc Jacob
Neowave est une start-up française présente pour la première sur Infosecurity. Cette société propose une clé USB qui contient une puce et de la RFID. Elle permet d’offrir de la connectivité à la carte à puce. Elle pourrait devenir ainsi une seconde génération de carte à puce. Michel Leduc, Vice-Président Marketing et Ventes de Neowave, l’un des quatre fondateurs, présente son entreprise.
GS Mag : Pouvez-vous nous présenter Neowave ?
Michel Leduc : Nous avons créé Neowave en 2007 à Gardanne dans les Bouches du Rhône. Au départ, nous étions quatre associés qui venions du monde des transactions sécurisées. Aujourd’hui, nous sommes douze personnes. Nous nous positionnons sur le marché des « smarts objets » qui sont une évolution naturelle de la carte à puce par la connectivité. En effet, nous offrons de la connectivité à la carte à puce pour qu’elle serve à d’autres applications.
GS Mag : Comment fonctionne votre solution ?
Michel Leduc : Nous proposons une clé USB qui intègre une ou plusieurs puces et de la RFID. A l’origine, nous l’avons développé pour des applications bancaires comme Monéo en France ou Paypass en Grande Bretagne et pour les transports avec des applications de type Navigo pour Paris. Elle permet de garantir l’identification de son détenteur par l’apposition d’une photo qui est sertie sur la clé.
GS Mag : Que présentez-vous cette année sur Infosecurity Londres ?
Michel Leduc : Nous venons présenter la nouvelle version de notre solution qui est dédiée aux entreprises. En entreprise, notre clé USB peut servir au contrôle d’accès physique, à l’ouverture de session informatique, mais aussi de carte de paiement pour le restaurant d’entreprise… Elle fonctionne avec une authentification forte à code PIN et mot de passe qui restent présents dans la clé. Elle permet de résoudre les problèmes de lecteurs mais aussi de l’oubli des tokens sur les PC puisqu’elle sert au contrôle d’accès physique. Pour sa conception, nous avons signé un accord avec AET-Safesign qui fournit le middleware de SecureLogon et nous nous fournissons l’architecture.
GS Mag : Avez-vous déjà des prospects intéressés ?
Michel Leduc : Nous avons, effectivement, déjà des clients intéressés, en particulier des collectivités locales mais aussi certains grands comptes.
GS Mag : Qu’est-ce qui a motivé votre présence à Infosecurity ?
Michel Leduc : Nous sommes venus sur le stand d’Ubifrance, car le prix était attractif. Cette présence, nous permet d’avoir une visibilité sur ce marché pour un coût réduit et compatible avec nos moyens. Nous sommes là aussi pour tester ce marché.
