L’IA au service de la désinformation : OpenAI déjoue des opérations d’influence secrètes
juin 2024 par Frans Imbert-Vier PDG d’UBCOM
OpenAI a découvert et arrêté cinq Opérations d’Influence secrètes, qui utilisaient ChatGPT pour mener des recherches en source ouverte, déboguer des codes simples et générer du contenu de propagande dans une variété de langues. Ce contenu était ensuite publié sur les médias sociaux, sous de faux comptes.
Ces Opérations d’influence, basées en Russie, Chine, Israël et Iran, ont utilisé ChatGPT pour mener des recherches, déboguer du code et générer de la propagande dans différentes langues. Ils ont ensuite publié ce contenu sur les médias sociaux sous de faux comptes pour influencer et manipuler l’opinion publique OpenAI a signalé que toutes ces campagnes malveillantes n’ont pas eu d’impact significatif et n’ont pas atteint un large public, principalement en raison d’erreurs humaines qui ont révélé que le contenu était généré par l’IA.
Frans Imbert-Vier, PDG D’UBCOM, acteur spécialisé dans la cybersécurité, l’intelligence économique et le contre-espionnage, commente cette information : « Bien que ChatGPT soit l’un des plus gros hold-up du savoir humain de l’ histoire. Les opérations stoppées par OpenAI ne sont que la face cachée de l’Iceberg que les Etats despotes exploitent avec brio les publics de l’IA pour inonder les réseaux sociaux à la veille d’élections aux fins de promouvoir les partis populistes. OpenAI délivre un service qui est basé sur des informations qu’il n’a jamais payées, son but étant d’enrichir sa connaissance en collectant l’information disponible sans dire si c’est vrai ou faux. Ce dernier point est laissé à l’arbitrage de l’utilisateur qui n’a aucun moyen de vérifier la justesse de la réponse de l’IA. Cependant, je ne suis pas là pour juger de la moralité de cette pratique, cependant, cela montre à quel point il est facile pour les criminels d’exploiter les IA pour arriver à leurs fins et vous faire rentrer dans leurs cercles d’influence. À l’approche des élections européennes et américaines, l’intelligence artificielle devient un puissant écho médiatique propice à la propagation de la désinformation. »