Erreurs courantes à éviter dans la gestion des secrets
avril 2025 par Allan Camps Senior Enterprise Account Executive Chez Keeper Security
La gestion des secrets est essentielle pour la sécurité des entreprises, et éviter certaines erreurs courantes est crucial pour protéger les informations sensibles.
Parmi les erreurs courantes dans la gestion des secrets, on trouve le hardcoding, l’absence de rotation, le surprovisionnement des accès, l’absence de gestion centralisée et la négligence du cycle de vie. Ces failles augmentent les risques de violations de données, d’où l’importance de sécuriser et de gérer correctement les mots de passe, clés API et identifiants, en garantissant un accès uniquement aux entités autorisées.
Erreur n° 1 : “Hardcoding” les secrets dans les référentiels de code
Le hardcoding des secrets consiste à intégrer des informations sensibles dans le code source. Pratique risquée, elle expose les secrets stockés dans des référentiels – parfois publics ou accessibles à plusieurs développeurs – à des accès non autorisés. Pour éviter cette erreur, investissez dans un outil de gestion des secrets qui stocke les identifiants en dehors du code source, éliminant ainsi les secrets codés en dur. Un gestionnaire de secrets permet aux développeurs de substituer des variables d’environnement via un script, garantissant ainsi la sécurité.
Erreur n° 2 : ne pas faire tourner régulièrement les secrets
La rotation des secrets consiste à les mettre à jour périodiquement. Essentielle, elle limite l’impact d’une fuite en réduisant les risques si les identifiants sont compromis. Les organisations doivent adopter des politiques de rotation automatisée des secrets. Cela permet de les mettre à jour régulièrement sans intervention manuelle, réduisant les risques de validité prolongée. Une solution de gestion des secrets facilite ce processus en sécurisant le stockage et l’automatisation sur différents systèmes.
Erreur n° 3 : surprovisionnement de l’accès aux secrets
Le surprovisionnement d’accès consiste à accorder plus de droits que nécessaire, augmentant le risque d’exposition accidentelle ou d’accès non autorisé. D’où l’importance du principe du moindre privilège (PoLP), qui limite les accès aux seules ressources nécessaires. Mettez en œuvre le contrôle d’accès basé sur les rôles (RBAC) pour définir qui accède à quels secrets. Intégré aux solutions PAM, le RBAC s’accompagne souvent de l’accès Just-in-Time (JIT), qui accorde des privilèges élevés pour une durée limitée. En combinant RBAC et JIT dans une solution centralisée, les organisations réduisent leur surface d’attaque en garantissant un accès ciblé, temporaire et adapté aux fonctions.
Erreur n° 4 : absence de gestion et de surveillance centralisées :
L’absence de gestion centralisée des secrets pose un risque majeur, rendant difficile le suivi et la protection des identifiants sensibles sur plusieurs systèmes. Lorsque les équipes stockent les secrets à divers endroits sans référentiel commun, cela favorise leur prolifération et fait perdre toute visibilité sur leur usage, les accès ou leur rotation. Investissez dans une solution centralisée de gestion des secrets capable de stocker, gérer et surveiller en toute sécurité l’ensemble des secrets de l’entreprise. Elle doit intégrer l’audit, le versionnage et la rotation, indispensables pour assurer contrôle et sécurité. L’audit trace les accès et modifications, le versionnage suit l’historique, et la rotation met à jour les identifiants obsolètes ou compromis.
Erreur n° 5 : ignorer la gestion du cycle de vie des secrets
La gestion du cycle de vie des secrets couvre leur création, stockage, rotation, révocation et expiration. Bien gérée, elle garantit la sécurité des secrets tout au long de leur usage. Une solution de gestion des secrets gère leur cycle de vie en centralisant leur stockage, rotation et contrôle d’accès de façon sécurisée. Elle automatise la gestion, assure une visibilité constante et garantit la protection des informations sensibles tout au long de leur utilisation.
Pour conclure, en évitant ces erreurs courantes, les entreprises peuvent réduire considérablement les risques liés à la gestion des secrets. Une gestion sécurisée et centralisée est essentielle pour protéger les informations sensibles et garantir la sécurité des systèmes.