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En France, chaque euro perdu à cause de la fraude coûte 3,64 € aux entreprises, selon l’étude «  True Cost of Fraud  » de LexisNexis sur le véritable coût de la fraude

juillet 2024 par LexisNexis Risk Solutions

LexisNexis® Risk Solutions a dévoilé les résultats de son étude sur le véritable coût de la fraude, intitulée 2023 LexisNexis® Le coût réel de la fraude en Europe, Moyen-Orient et Afrique. Ce rapport annuel, basé sur une enquête réalisée par Forrester Consulting, révèle que le coût de la fraude qui pèse sur les entreprises de la région EMEA correspond désormais à 3,90 fois la valeur nominale perdue dans des transactions frauduleuses.

En France, 45 % des entreprises ont signalé une augmentation de la fraude au cours des 12 mois qui ont précédé l’étude, avec un coût moyen de 3,64 € (3,31 € pour les détaillants et 4,12 € pour les institutions financières) pour chaque euro perdu à cause de la fraude. Ces coûts prennent en compte les pertes financières dues à la fraude, ainsi que les dépenses internes en ressources humaines, les coûts externes, les intérêts et les frais, ainsi que les dépenses liées au remplacement ou à la réexpédition des marchandises perdues ou volées.

Bien que l’adoption rapide des paiements numériques améliore les expériences de paiement, elle expose également de nombreux systèmes et canaux à des attaques frauduleuses, toujours plus innovantes. Dans la région EMEA, les canaux numériques représentent 52 % des pertes totales dues à la fraude, dépassant pour la première fois la fraude enregistrée dans les canaux physiques. Par conséquent, les cybercriminels tirent profit de l’anonymat des transactions numériques transfrontalières pour commettre des actes de fraude rapides qui ne sont pas traçables. En outre, l’augmentation des escroqueries et l’utilisation de technologies telles que l’intelligence artificielle (IA) renforcent la capacité des cybercriminels à profiter à la fois des consommateurs et des entreprises.

L’étude reflète également l’évolution des tactiques criminelles. Plus de la moitié (52 %) des entreprises de la région EMEA considèrent l’augmentation des identités synthétiques comme le principal défi en matière de vérification de l’identité des clients. La fraude reste un problème très répandu pour les entreprises, car elle pèse non seulement sur les ressources financières, mais aussi sur l’efficacité opérationnelle globale, la confiance des clients et la réputation.

«  Il est évident que les nouvelles formes de fraude augmentent le risque de pertes financières pour les consommateurs et les entreprises  », a déclaré Carine Cartaud, directrice fraude et identité chez LexisNexis Risk Solutions. «  Les problèmes auxquels sont confrontées les entreprises sont encore plus difficiles à résoudre en raison de l’effet multiplicateur de la fraude, faisant augmenter les pertes subies par les entreprises et dépassant de loin la valeur nominale perdue lors d’une transaction. La prévention de la fraude nécessite une approche à plusieurs niveaux tout au long du parcours client.  »

Principales conclusions de l’étude «  Le coût réel de la fraude en Europe, Moyen-Orient et Afrique  »

• Impact commercial  : la fraude affecte considérablement la façon dont les clients perçoivent les entreprises et interagissent avec elles. Quatre-vingt-dix-sept pour cent (97 %) des personnes interrogées en France déclarent que la fraude a influencé la satisfaction des clients, contre 75 % dans la région EMEA. Quatre-vingt-huit pour cent (88 %) constatent son impact sur la conversion client, un chiffre supérieur aux 71 % enregistrés dans la région EMEA. Ces résultats montrent que la France porte un intérêt particulier à l’expérience client. Tout impact des techniques de fraude ou de prévention des fraudes peut affecter la satisfaction des clients et avoir de plus vastes répercussions sur les résultats des entreprises. C’est la raison pour laquelle il est essentiel d’équilibrer la prévention avec des contrôles appropriés de l’expérience client.

• Évolution des pratiques de gestion de la fraude  : les criminels innovent constamment. Ce caractère dynamique du comportement criminel signifie que la fraude et les coûts associés ne sont pas des menaces statiques que les entreprises peuvent se contenter de réduire. Les nouvelles méthodes de paiement offrent, par exemple aux fraudeurs, la possibilité d’exploiter les vulnérabilités du secteur de la vente au détail. Les institutions financières constatent une recrudescence des usurpations d’identité, des escroqueries et des fraudes au portefeuille numérique.

• Être proactif  : compte tenu de la menace croissante de la fraude et des risques en matière de cybersécurité, les entreprises devraient adopter des solutions visionnaires de gestion de la fraude et d’authentification, en recourant notamment aux capacités de technologies telles que l’IA, l’apprentissage automatique et les méthodes d’authentification du client à l’aide de l’analyse comportementale gestuelle.

Méthodologie  : l’étude Le coût réel de la fraude en Europe, Moyen-Orient et Afrique a été réalisée auprès de 1 845 décideurs mondiaux en matière de gestion de la fraude, travaillant au sein d’institutions financières et d’entreprises de vente au détail, dont 56 en France. La collecte des données et les questions de l’étude portent sur une période de 12 mois. L’étude s’appuie sur des données et des analyses pour comprendre l’état actuel de la fraude et les défis associés aux paiements numériques sur les marchés émergents. Ces informations proviennent d’une étude réalisée par Forrester Consulting pour le compte de LexisNexis Risk Solutions en août 2023.


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