Avancée de Google en informatique quantique : Venafi rappelle l’urgence de la préparation à l’ère post-quantique
décembre 2024 par Kevin Bocek, directeur de l’innovation chez Venafi, une société CyberArk
Google a annoncé une percée majeure dans l’informatique quantique avec sa nouvelle puce "Willow". Selon Google, Willow peut résoudre un calcul complexe en seulement cinq minutes – une tâche qui prendrait plus de temps à un ordinateur classique que l’histoire de l’univers.
Comme Microsoft et IBM, Google explore l’informatique quantique pour son potentiel de surpasser largement les systèmes traditionnels, avec le pouvoir de révolutionner les industries de la médecine, des batteries et de l’intelligence artificielle. Cette nouvelle puce, « Willow », possède 105 qubits – qui sont les blocs de construction des ordinateurs quantiques. Les qubits sont incroyablement rapides mais notoirement sujets aux erreurs, ce qui a limité leur utilité. Google dit maintenant qu’il a résolu ce problème en reliant les qubits de Willow d’une manière qui réduit les taux d’erreur à mesure que davantage de qubits sont ajoutés.
Si vous voulez couvrir cette histoire, j’ai inclus un commentaire de Kevin Bocek, directeur de l’innovation chez Venafi, une société CyberArk :
"La récente percée de Google en matière de puce quantique est un rappel opportun que l’horloge tourne quand il s’agit de préparation quantique. Alors que nous approchons du jour où un ordinateur quantique capable de craquer le chiffrement deviendra une réalité, il est important que les entreprises envisagent leurs plans de préparation quantique. Une grande partie de ce défi consiste à savoir où les identités des machines – c.‐à‐d. le système de clés d’authentification et de certificats qui sécurisent la communication entre les machines sur laquelle notre monde numérique s’appuie – sont utilisées. Les grandes organisations auront des milliers, voire des centaines de milliers d’identités qui devront être remplacées par de nouvelles identités à l’épreuve du quantique.
64 % des responsables de la sécurité disent qu’ils « craignent le jour » lorsque le conseil leur pose des questions sur leurs plans de migration et 67 % pensent que le passage à la cryptographie post-quantique sera un cauchemar, car ils ne savent pas où se trouvent toutes leurs clés et tous leurs certificats. De plus, beaucoup d’entreprises ont la tête dans le sable. 78 % des responsables de la sécurité disent que s’il existe un ordinateur quantique capable de déchiffrer les données, ils « s’en occuperont alors », et 60 % croient que l’informatique quantique ne présente pas de risque pour leur entreprise aujourd’hui ou à l’avenir. De plus, 67 % rejettent la question, affirmant qu’elle est devenue une « hype-pocalypse ».
La bonne nouvelle, c’est que les plateformes dont les entreprises auront besoin pour s’adapter à un monde post-quantique sont déjà là. 86% des professionnels de la sécurité reconnaissent que prendre le contrôle de la gestion des identités des machines est la meilleure façon de se préparer aux futurs risques quantiques. Les équipes de sécurité peuvent désormais obtenir des certificats de gestion du cycle de vie (CLM), des PKI-as-a-service et des identités de charge de travail sur un seul plan de contrôle. Et l’automatisation que nous avons mise en place avec la sécurité de l’identité des machines ne nous prépare pas seulement pour le futur post-quantique, elle fournit également une protection et des gains d’efficacité pour sécuriser les identités des machines aujourd’hui. »