Rechercher
Contactez-nous Suivez-nous sur Twitter En francais English Language
 

Abonnez-vous gratuitement à notre NEWSLETTER

Newsletter FR

Newsletter EN

Vulnérabilités

Se désabonner

Attention aux arnacœurs cette Saint-Valentin ! Près de 2 Français sur 3 se disent plus inquiets face à la montée des deepfakes

février 2024 par McAfee

McAfee Corp. dévoile à l’occasion de la Saint-Valentin les résultats de sa dernière étude, consacrée au rôle des outils d’IA dans les rencontres en ligne et leur impact sur les arnaques amoureuses, à l’image du catfishing (cyber imposture).

Ces dernières années, les rencontres en ligne ont su s’imposer comme un moyen légitime de rencontrer l’amour. En effet, 1 Français sur 2 (50 %) affirme utiliser ou avoir déjà eu recours aux sites, applications et réseaux sociaux de rencontres.

Si certains parviennent à trouver l’âme sœur, nombreux sont ceux qui peuvent être confrontés à des escroqueries. Et pour cause, 65 % des personnes interrogées affirment qu’elles-mêmes ou quelqu’un de leur entourage ont déjà été contactés par des inconnus via les réseaux sociaux, avant d’engager des discussions régulières. Dans près d’1 cas sur 2 (49 %), l’arnaqueur a fini par demander de l’argent, prétextant un investissement financier juteux, l’achat de billets d’avion pour se rencontrer ou évoquant la maladie d’un proche.

« Les possibilités de l’IA sont infinies et, malheureusement, les dangers le sont tout autant. Pour tous ceux hésitant à lancer la conversation, manquant de temps pour rédiger le parfait message ou cherchant à améliorer leurs photos, l’IA propose des outils qui facilitent le processus de rencontres en ligne », déclare Vonny Gamot, VP Sales et Head of EMEA chez McAfee. « Nous savons malheureusement que ces outils sont aussi utilisés par les cybercriminels qui s’en servent pour développer leurs activités malveillantes. À l’approche de la Saint-Valentin, les utilisateurs en quête d’amour passent plus de temps en ligne. Un contexte sur lequel les escrocs capitalisent pour créer de faux profils et soutirer de l’argent ou des informations personnelles. Nous invitons chacun à trouver le parfait équilibre entre espoir romantique et prudence, et d’éviter de partager leurs informations sensibles en ligne. Il est crucial d’utiliser les bons outils afin de protéger sa vie privée, son identité et ses informations personnelles », poursuit Vonny Gamot.

Les 18-38 ans sont particulièrement concernés par le phénomène. Ainsi, 50 % d’entre eux affirment avoir déjà été confrontés à des photos ou profils semblant être générés par l’IA au cours de la dernière année, soit deux fois plus que les personnes âgées de plus de 38 ans (24 %). Ils sont également davantage visés par les pratiques malveillantes que leurs aînés, 13 % d’entre eux ayant déjà été victimes d’arnaques avec deepfakes (contre 4 %). Parmi eux :
• 52 % affirment avoir été victimes d’une arnaque par IA vocale. 18 % d’entre eux pensent que leur voix a été manipulée pour dérober de l’argent ou des données personnelles à leurs proches.
• 25 % pensent que leur image a été utilisée pour créer du faux contenu pornographique partagé à d’autres personnes.
• 51 % affirment avoir déjà vu des photos, vidéos ou enregistrements de personnalités publiques et célébrités ayant été manipulées dans le cadre d’une escroquerie. 22 % de ces personnes ont perdu de l’argent en conséquence.

Comment se prémunir d’éventuelles arnaques

Les utilisateurs prennent leurs précautions face à l’augmentation croissante des escroqueries liées aux rencontres amoureuses :
• 55 % des Français ont déclaré utiliser les réseaux sociaux pour en apprendre plus sur la personne rencontrée en ligne. Si 28 % d’entre eux en ont eu une opinion plus positive, 13 % ont découvert qu’ils se faisaient catfisher, tandis que 7 % ont appris que leur contact était en couple.
• Seul 1 Français sur 3 pense à utiliser la fonctionnalité de recherche d’image inversée, pour vérifier la légitimité du profil rencontré en ligne. Une pratique plus intégrée par les 18-38 ans qui sont 46 % à l’avoir déjà fait, contre 22 % chez les plus de 38 ans.

Pour prévenir les chagrins d’amour (et financiers), les utilisateurs peuvent aussi prendre les mesures suivantes :

• Examinez tous les messages que vous recevez d’un profil via une application de rencontres ou sur les réseaux sociaux. Une bonne façon de repérer un escroc est de surveiller les messages réguliers générés par l’IA. Ceux-ci sont souvent génériques et manquent de substance. Il est important de ne pas cliquer sur les liens reçus dans les messages d’une personne que vous n’avez pas rencontrée en vrai.
• Pensez à réaliser une recherche d’image inversée des photos que la personne utilise. Si les résultats montrent que celles-ci sont associées à un autre nom ou à des détails qui ne correspondent pas avec votre historique de conversation, vous discutez peut-être avec un escroc.
• N’envoyez jamais d’argent ou de cadeaux à quelqu’un que vous n’avez pas rencontré en personne, même s’il vous envoie de l’argent en premier. Les escrocs envoient souvent de l’argent pour attendrir leur victime et établir un climat de confiance. Ne partagez pas d’informations personnelles ou sur votre compte, même si l’autre personne vous communique les siens.
• Parlez de ce nouvel intérêt amoureux à une personne de confiance. Dans l’enthousiasme, il est parfois facile de passer à côté d’incohérences. Faites attention aux réactions de vos proches, notamment lorsqu’ils montrent des signes d’inquiétude.
• Investissez dans des outils qui vous aideront à identifier les arnaques en ligne. Les différents produits McAfee comprennent des fonctionnalités de protection innovantes, telles que McAfee Scam Protection™, capable de détecter et de vous protéger contre les menaces en temps réel, qu’il s’agisse de liens dangereux reçus par SMS, e-mail, dans des recherches en ligne, sur les réseaux sociaux ou de menaces jamais encore vues auparavant. En début d’année, McAfee a également annoncé son projet Mockingbird, une technologie de détection des deepfakes, renforçant l’engagement de McAfee à utiliser l’IA pour lutter contre les escroqueries qui lui sont liées et à aider les consommateurs à détecter les deepfakes.


Méthodologie de l’enquête
L’enquête a été menée en ligne en janvier 2024 par la société d’études de marché MSI-ACI par e-mail, invitant les personnes de 18 ans et plus à remplir un questionnaire en ligne. Au total, 7 000 adultes de 7 pays ont répondu à l’enquête, dont les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne, l’Australie, l’Inde et le Japon.


Voir les articles précédents

    

Voir les articles suivants