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World Backup Day 2023 : la sauvegarde en chiffres selon Rick Vanover, Senior Director of Product Strategy chez Veeam

mars 2023 par Rick Vanover, Director of Product Strategy at Veeam

Toute personne a déjà été confrontée à la perte d’informations ou victime d’un vol de données au moins une fois dans sa vie personnelle ou professionnelle.
La Journée mondiale de la sauvegarde 2023 (World Backup Day) est l’occasion idéale pour présenter une approche plus pragmatique des bonnes pratiques les plus répandues sur le marché dans le but de minimiser la quantité de données précieuses et de les protéger – conformément à la tendance actuelle. Veeam s’est donné pour défi de proposer une vision de la sauvegarde en chiffres. En voici quelques-uns – avec une perspective qui tient compte de l’évolution de la situation en 2023 – qui permettent à tout un chacun d’appréhender la sauvegarde de la meilleure des manières.

La Règle du 3-2-1-1-0 :
Même si ce concept n’a rien de nouveau, il n’en demeure pas moins valide. Étant donné l’état du paysage actuel des cybermenaces et des attaques par ransomware, un petit rappel s’impose. La Règle du 3-2-1 repose sur un excellent principe de gestion des sauvegardes, selon lequel il faut s’assurer de disposer d’au moins 3 copies des données enregistrées sur au moins 2 supports différents, de conserver au moins 1 copie de sauvegarde en-dehors du site et d’enregistrer au moins 1 copie hors ligne. Enfin, il faut s’assurer que les sauvegardes contiennent 0 erreurs. L’un des principaux avantages de cette approche réside dans le fait qu’il n’est pas obligatoire de disposer d’une technologie matérielle spécifique et, combinée avec les recommandations suivantes, cette bonne pratique permet de faire face à tous les scénarios d’incidents ou presque.

Un taux de durabilité de 99,999999999 % :
Le stockage objet a été conçu pour bénéficier d’un taux de durabilité annuel d’au moins 99,999999999 %[1], ce qui, dans l’environnement actuel, devrait donner des idées à de nombreux acteurs. Même si le cloud et le stockage objet existent depuis déjà un certain temps, ces technologies bénéficient indéniablement de capacités de mise à l’échelle, de durabilité et de disponibilité éprouvées sur le marché. Il est désormais temps d’envisager sérieusement l’adoption du stockage objet pour la mise en œuvre de la Règle du 3-2-1.

85 %[2] des entreprises ont été confrontées à une attaque par ransomware :
Selon le Veeam Ransomware Trends Report 2022, une vaste majorité (85 %) des entreprises ont été confrontées à au moins un incident en lien avec un ransomware au cours de l’année écoulée. Il ne s’agit donc plus de se demander si ou quand elles en seront victimes, mais bien combien de fois.

Comment allier tous ces éléments en profitant de l’occasion qu’offre la Journée mondiale de la sauvegarde 2023 ? Il est essentiel de se reposer sur les capacités disponibles sur le marché, tout en acceptant l’idée que les menaces sont aujourd’hui une réalité avec laquelle il faut composer. À en croire les statistiques, un particulier ou une entreprise ont bien plus de chances d’être victimes d’une attaque par ransomware que d’un incendie, d’une inondation ou d’un incident sanglant, par exemple. C’est pourquoi il est primordial de tirer parti de l’un des modes de stockage les plus résilients, le stockage objet, et de l’un de ses avantages les plus remarquables, l’immuabilité.

À l’occasion de la Journée mondiale de la sauvegarde, il semble judicieux de redoubler d’efforts dans la mise en œuvre de la Règle du 3-2-1 en sauvegardant deux copies hors production sur des supports immuables, à l’aide si possible de deux solutions de stockage objet. Il suffit d’imaginer une mise en œuvre de la Règle du 3-2-1 qui inclurait deux copies distinctes sur un support de stockage objet immuable : ce mode de sauvegarde deviendrait alors un modèle de résilience.

Enfin, comment aborder la nécessité logique d’1 copie hors site ? Il est possible d’acheminer des données conservées sur site vers le cloud (par définition hors site) ; de conserver les deux copies dans des régions cloud distinctes (incontestablement hors site) ; ou encore des zones de disponibilité ou des modes de souscriptions cloud variés (logiquement hors site et abstraits). Les univers du cloud et du stockage objet présentent tellement d’avantages pour concevoir un modèle résilient en s’appuyant sur la Règle du 3-2-1 que rien ne semble s’opposer à la mise en place d’une infrastructure de sauvegarde extrêmement résiliente.


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