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Les services informatiques du secteur public français ont vécu "l’ultime test de résistance"

novembre 2020 par Pure Storage

Pure Storage publie les résultats d’une étude européenne menée auprès de responsables informatiques du secteur public, qui explique comment ils ont fait face à la pandémie, l’ultime test de résistance pour des entreprises déjà fortement sollicitées. L’étude, basée sur des entretiens réalisés auprès de 511 responsables informatiques travaillant dans des administrations centrales européennes, dont 100 en France, aborde les difficultés actuelles, les priorités ainsi que les enseignements tirés et les changements susceptibles de survenir par la suite.

Les résultats soulignent le fait que la majorité (79 %) des responsables informatiques du secteur public français accélèrent la transformation numérique de l’infrastructure de données de leurs services et souhaitent remplacer les systèmes existants qui les empêchent de surmonter les difficultés et les problèmes sans précédent qu’ils rencontrent actuellement. De plus, la recherche montre que seulement 7 % des responsables informatiques du secteur public français se sentaient tout à fait préparés à une crise comme celle de la COVID-19, alors que la demande en services et en ressources augmentait. Elle fait également ressortir l’impact personnel de la situation : 74 % affirment avoir ressenti un stress accru en raison de l’intensification de la demande de transformation rapide des modèles d’exploitation.

Cependant, ils sont déterminés à se servir de cette expérience pour redéfinir la manière dont leurs organisations réagiront aux événements à venir et de mieux se préparer pour maintenir les objectifs en période de trouble et d’incertitude. La grande majorité des participants (83 %) jugent qu’il est important d’améliorer l’expérience offerte aux citoyens pour réinstaurer leur confiance dans les organismes publics. Ce chiffre reste inchangé par rapport à l’an dernier, en dépit des contraintes accrues en matière de conformité, de coûts et d’approvisionnement dans le contexte actuel.

Bien que l’objectif soit clair, les difficultés persistent quant à la façon de l’atteindre, avec des obstacles à surmonter en termes de culture, d’infrastructure traditionnelle et de sécurité. Plus particulièrement, une proportion significative (39 %) estime que le manque d’investissement dans l’infrastructure de données constitue le principal obstacle à la digitalisation des services aux citoyens et à l’automatisation des processus. Il existe également un large consensus sur les changements à long terme susceptibles de perdurer après la COVID-19 dans les administrations publiques, comme le recours continu aux technologies collaboratives/au travail à distance dès que possible (86 %) et la modification de l’équilibre entre confidentialité et efficacité dans les services numériques au fil du temps (86 %).

Les autres obstacles à la digitalisation des services aux citoyens se concentrent sur deux sphères technologiques principales : l’infrastructure traditionnelle et la sécurité. Presque deux tiers (62 %) déclarent que l’infrastructure existante freine la transformation numérique, compliquant l’accès aux données critiques où et quand il est nécessaire (92 %) et entraînant une augmentation des coûts d’exploitation (88 %) ainsi qu’une réduction de l’agilité opérationnelle (85 %). Ces résultats confirment le fait que la transformation numérique, auparavant lente pour de nombreuses entreprises, soit désormais un impératif immédiat.

Plus inquiétant, plus de la moitié des répondants (58 %) pensent que les investissements dans la sécurité des infrastructures sont insuffisants compte tenu des menaces pour la sécurité. Les entreprises du secteur public ont plus que jamais besoin d’un accès rapide à leurs données et doivent être en mesure, en cas de catastrophe, de reprendre rapidement l’ensemble de leurs activités. Et pourtant, en raison de l’infrastructure existante, il n’est pas surprenant que 51 % affirment que leur service serait prêt à sacrifier les performances technologiques au profit de la sécurité.

Mais les responsables informatiques sont convaincus que ces difficultés peuvent être surmontées grâce à l’agilité d’esprit au sein de toute l’entreprise et la priorité donnée aux investissements technologiques qui profitent à tous les services. La majorité (62 %) s’accorde plus que jamais sur le fait qu’il est nécessaire de redoubler de créativité dans la façon d’utiliser la technologie afin de produire davantage avec un minimum de ressources. Dans le même temps, presque deux tiers (61 %) déclarent que les méthodologies agiles et le design thinking sont plus importants qu’avant la pandémie.

L’étude révèle également les domaines à prioriser en matière d’investissements technologiques au cours des deux prochaines années, dans le but d’optimiser les ressources à long terme. Les principaux domaines d’investissement sont la sécurité/gestion des risques (78 %), l’IoT (68 %) et la surveillance biométrique (63 %).

« Les responsables informatiques du secteur public ont dû faire face, cette année, à un défi sans précédent et s’adapter, afin de passer l’ultime test de résistance », déclare Hugues Heuzé, Country Manager France, Pure Storage. « Il est évident que ces équipes sont ralenties par l’infrastructure existante avec laquelle elles travaillent, qui n’est pas adaptée à l’ère numérique. Les difficultés et les bouleversements qu’elles ont dû surmonter doivent constituer une opportunité pour les entreprises du secteur public de se recentrer sur le futur qu’elles souhaitent tracer, un futur qui répond aux nouveaux besoins des citoyens et des employés. L’objectif étant de sortir de cette crise avec une force et une résilience accrue. »


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