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Le SDS sonne le glas d’une industrie axée sur l’équipement matériel

août 2016 par Farid Yavari, vice-président des technologies chez FalconStor

Il n’y a pas si longtemps, les solutions axées sur le matériel semblaient
être la seule réponse aux problèmes de stockage. Si l’on avait besoin de
stockage supplémentaire ou d’améliorer les performances, il n’y avait qu’une
seule option : ajouter du matériel supplémentaire et croiser les doigts pour
que ça fonctionne. Dans la plupart des cas, cela fonctionnait, mais cela
entraînait un enfermement propriétaire chez un vendeur, et des cloisonnements
de stockage, qui nécessitaient des compétences spécifiques pour leur gestion.
La résolution des problèmes de stockage actuels par l’accumulation des
solutions matérielles est-elle encore la meilleure approche dans le monde
moderne ?

Auparavant, le marché des serveurs était uniquement orienté sur le matériel. Les
applications tournaient sur divers serveurs physiques onéreux, dans une architecture
scale-up. Mais l’émergence de la virtualisation de serveurs et des technologies
scale-out ont posé un véritable problème aux vendeurs de stockage traditionnel. Les
vendeurs de stockage ont beau reconnaître ces nouvelles technologies, et même les
commercialiser, leurs principales sources de revenus restent dérivées des bonnes
vieilles baies de stockage traditionnelles. Comme nous le voyons avec le déclin
actuel des environnements axés sur le matériel, l’industrie s’éloigne des anciennes
baies matérielles et de l’assistance et des services qui les accompagnent, et
entraîne une baisse régulière du chiffre d’affaires de ces vendeurs. Au bout du
compte, ce n’est pas dans leur intérêt de permettre à leurs clients existants de
prendre leurs distances avec le stockage de marque traditionnel.

Protéger les bénéfices

La vérité est que c’est la pression de générer des profits pour les actionnaires et
de respecter les engagements pris en matière de chiffre d’affaires qui dicte la
stratégie produit des vendeurs de stockage traditionnel. Les nouvelles technologies
de stockage, comme le stockage défini par logiciel (SDS), offrent souplesse et
évolutivité à un prix inférieur, sur des composants bas de gamme. Toutefois,
recommander une option SDS complètement agnostique sur le plan de l’équipement à
leurs clients existants se traduirait pour les vendeurs de stockage traditionnel par
une perte de chiffre d’affaires et de bénéfices. Des incitations financières sont en
place pour pousser les vendeurs de stockage traditionnel à garder leurs clients
enfermés dans le système du stockage classique aussi longtemps que possible, ou à
proposer des solutions SDS via de nouveaux modèles de licences favorisant leur
propre matériel sous-jacent.

L’heure de l’évasion a-t-elle sonné ?

Ajouter aveuglément davantage de matériel pour résoudre divers problèmes
informatiques limite la flexibilité des organisations et n’offre au client que la
seule option d’acheter encore plus de la même solution. En termes de stockage, on
fait croire aux équipes informatiques que si elles veulent pouvoir déplacer leurs
données librement sur leurs serveurs internes, ces données doivent se trouver sur un
matériel de la même marque que celle des équipements déjà en place. Toutefois, un
logiciel adapté peut proposer d’autres solutions à ce problème. Une couche SDS
horizontale redonne le pouvoir aux organisations en venant se placer par-dessus
leurs diverses ressources matérielles pour gérer l’ensemble, quelles qu’en soient
les marques. Une solution logicielle de stockage peut facilement abstraire le
matériel de stockage dans une implémentation par réhabilitation des anciens
équipements, ce qui permet la coexistence d’architectures anciennes et nouvelles, et
prend en charge des cas d’utilisation comme la migration et les mises à niveau
fluides. Une solution de stockage défini par logiciel bien pensée offre non
seulement aux clients une liberté totale dans le choix des composants matériels
sous-jacents pour une fraction du coût, mais permet aussi d’évoluer verticalement et
horizontalement en fonction des cas d’utilisation ciblés.

Les entreprises ayant implémenté des datacenters scale-out massifs ont rapidement
adopté le modèle SDS car il leur offrait une évolutivité à bas coût ainsi que
d’autres avantages, comme la réduction des frais de gestion et de maintenance. Il
est courant de voir cette approche dans les grandes organisations où la quantité de
données stockée est élevée et susceptible d’impliquer de nombreuses plateformes de
stockage différentes.

Changement de focalisation

Alors que la maturité des plateformes SDS s’améliore et qu’elles fournissent des
services de données robustes, il devient plus difficile de justifier la poursuite
des achats des mêmes équipements auprès d’un vendeur de matériel. Les organisations
qui font le plongeon et optent pour une approche priorisant le logiciel
bénéficieront de plus grand choix lors de leur prochaine décision d’achat, ainsi que
de la liberté de choisir le produit le plus adapté, plutôt que d’être limités aux
produits compatibles.

En plus d’améliorer les bénéfices d’une organisation, le logiciel peut être une
couche intelligente apportant d’autres avantages, comme la récupération de données,
la migration et l’optimisation des données stockées. Quand les organisations
constateront les avantages et le faible coût du SDS, il sera difficile pour les
vendeurs traditionnels de justifier leur vieux matériel. Un datacenter entièrement
automatisé et géré à distance permettant d’atteindre un objectif de coût total de
possession convenable pour la profitabilité, ne peut être réalisé que par une
gestion logicielle et une abstraction du matériel sur toutes les couches de
l’infrastructure, des serveurs au réseau, en passant par le stockage. La conversion
vers un écosystème de stockage logiciel abstrait est le seul moyen de réellement
améliorer le coût total de possession, de réduire les coûts et de fournir la
visibilité sur les performances et les statistiques d’utilisation des transactions
de stockage dans l’ensemble du datacenter.


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