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La fin des supports optiques : mythe ou réalité ?

janvier 2020 par Franck Octobon, Directeur Commercial Europe du Sud chez Verbatim

Les supports optiques se portent très bien. Leurs particularités les rendent parfaitement complémentaires du cloud, des SSD et des disques durs en matière de stockage. Mais ils ont également leur propre place, notamment grâce à leur accessibilité immédiate et à leur capacité potentiellement massive. Bien entendu, ils ont aussi des défauts auxquels nous allons nous intéresser en analysant leur utilisation.

La quantité de données numériques en constante progression

D’énormes quantités de données numériques sont générées chaque année - une tendance qui ne semble pas près de s’arrêter. Selon les chiffres d’IDC, leur volume total est passé de 0,9 zettaoctet en 2008 à 33 zettaoctets en 2018, et devrait atteindre 175 zettaoctets en 2025. Cette hausse constante peut être observée quel que soit le secteur d’activité.

Les anomalies des nouvelles solutions de stockage

Le fait de conserver toutes ces données sur du matériel informatique ou dans le cloud (généralement sur les équipements d’un tiers) est une solution coûteuse lorsqu’il s’agit de précieuses informations qui ne sont pas nécessaires dans l’immédiat, mais pourraient l’être à l’avenir. Si les législations et réglementations locales obligent toutes les entreprises à entreposer certaines données en interne, certaines ont également d’autres motivations historiques. De leur côté, les particuliers aiment eux aussi conserver leurs données personnelles (musique, photothèques et autres documents importants) à portée de main. Les CD, DVD et Blu-ray offrent différentes capacités - de 700 Mo à 100 Go - et permettent de stocker ces ressources en parfaites conditions.

Jusqu’ici, les archives d’entreprise étaient conservées sur bandes magnétiques, notamment en raison de l’exceptionnelle capacité de ces dernières. Cependant, en raison de leur détérioration, ces bandes doivent être régulièrement réécrites. En outre, les données stockées sont généralement accessibles séquentiellement, ce qui convient à la restauration de banques de données entières, mais pas si l’on veut accéder à des éléments plus spécifiques. Les disques durs, eux, sont des dispositifs électromagnétiques, ce qui rend leur durée de vie quelque peu imprévisible sans parler de la sensibilité aux chocs physiques et électriques. Enfin, les SSD, clés USB et cartes mémoire ne sont pas des supports de stockage fiables à long terme car comme tout dispositif électrique, les aléas potentiels sont nombreux. Il convient donc de réécrire les données présentes sur des disques durs et des SSD tous les deux ou trois ans. L’alternative est d’en conserver des copies sur différents appareils, mais elle a un coût considérable.

Une résistance avérée des supports optiques

De leur côté, les supports optiques s’améliorent constamment, que ce soit en matière de fiabilité ou de capacité. Certains disques disposent ainsi d’une capacité de stockage allant jusqu’à 100 Go et sont capables de résister plusieurs siècles sans dégradation. Ainsi, les résultats de tests de certification au normes ISO/IEC 10995 ont révélé que leur durée de vie moyenne était de 1 332 ans. Seuls 5 % des disques montraient des signes de perte de données après 667 ans.

Leur entreposage ne nécessite rien d’autre qu’un peu d’espace. Enfin, parce qu’ils sont soumis à des normes strictes et homogènes en matière d’enregistrement, les disques optiques resteront lisibles pour l’avenir proche. L’important est d’établir une stratégie claire quant aux données que l’on souhaite conserver, et de les stocker dans un format standard et durable (PDF, JPEG, etc.).

Les supports optiques se portent parfaitement bien, ils s’améliorent même constamment.


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