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L’intelligence artificielle et la durabilité au premier plan alors que les data centers se tournent vers 2024

novembre 2023 par Vertiv

Une demande soutenue de capacités d’intelligence artificielle (IA) – et la nécessité de réduire la consommation d’énergie, les coûts et les émissions de gaz à effet de serre – pèsent lourdement sur l’industrie des data centers à l’approche de 2024. La démocratisation de l’IA (comme l’avait prédit Vertiv il y a deux ans), ainsi que les défis en matière d’infrastructure et de développement durable inhérents aux besoins de capacités de calcul de l’IA, se font ressentir dans toute l’industrie, et à travers les prévisions de tendances des data centers pour 2024 de Vertiv.

"L’IA et son impact sur les densités des data centers et les demandes d’énergie sont devenus les principales problématiques de notre industrie", a déclaré le PDG de Vertiv, Giordano (Gio) Albertazzi. "Trouver des moyens d’aider les clients à la fois à soutenir la demande d’IA et à réduire la consommation d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre est un défi significatif qui nécessite de nouvelles collaborations entre data centers, les fabricants de puces et de serveurs, et les fournisseurs d’infrastructures."

Les experts de Vertiv livrent les tendances qui vont influencer l’écosystème des data centers en 2024 :

1. L’IA dicte les termes des nouvelles constructions et rénovations
La demande croissante d’intelligence artificielle dans diverses applications pousse les organisations à apporter des changements significatifs à leurs opérations. Les installations existantes sont souvent mal équipées pour supporter la mise en œuvre généralisée du calcul haute densité requis pour l’IA, notamment au niveau du refroidissement liquide. Au cours de l’année à venir, de plus en plus d’organisations vont réaliser que des mesures palliatives ne sont pas suffisantes et opteront plutôt pour de nouvelles constructions – choisissant des solutions modulaires préfabriquées qui raccourcissent les délais de déploiement – ou des rénovations à grande échelle qui modifient fondamentalement leur infrastructure électrique et de refroidissement. De tels changements offrent des opportunités pour mettre en œuvre des technologies et des pratiques plus respectueuses de l’environnement, notamment le refroidissement liquide pour les serveurs d’IA, appliqué de concert avec la gestion de refroidissement à air pour soutenir l’ensemble de l’espace du data center.

2. Expansion de la recherche d’alternatives de stockage d’énergie
Les nouvelles technologies et approches de stockage d’énergie ont démontré leur capacité à s’intégrer intelligemment au réseau et à répondre à un objectif pressant : réduire le nombre de démarrages de groupes électrogènes. Les systèmes de stockage d’énergie par batterie (BESS) permettent de répondre aux demandes d’autonomie prolongée en déplaçant la charge selon les besoins et pour des durées plus longues, de plus elles peuvent être alimentées avec des sources d’énergie alternatives, telles que le solaire ou les piles à combustible. Cela réduit l’utilisation des groupes et diminue donc leur impact environnemental. Les installations BESS seront plus courantes en 2024, évoluant éventuellement vers des modèles "bring your own power" (BYOP) et offrant la capacité, la fiabilité et la rentabilité nécessaires pour répondre à la demande générée par l’IA.

3. Les entreprises privilégient la flexibilité
Alors que les fournisseurs de cloud et de colocation poursuivent vigoureusement de nouveaux déploiements pour répondre à la demande, les entreprises disposant d’un data center sont susceptibles de diversifier leurs investissements et leurs stratégies de déploiement. L’IA est un facteur ici, car les entreprises s’interrogent sur la meilleure façon de permettre et d’appliquer la technologie tout en répondant aux objectifs de durabilité. Les entreprises peuvent commencer à se tourner vers la capacité sur site pour prendre en charge l’IA propriétaire, et ainsi les déploiements d’applications edge peuvent être impactés par la vague de l’IA. On peut s’attendre à ce que de nombreuses organisations privilégient les investissements incrémentiels – s’appuyant fortement sur des solutions modulaires préfabriquées – ainsi que sur les services et la maintenance pour prolonger la durée de vie de l’équipement existant. De tels services peuvent offrir des avantages accessoires, optimisant les opérations pour libérer de la capacité dans des environnements informatiques surchargés et augmentant l’efficacité énergétique au passage. De même, les organisations peuvent réduire les émissions de carbone du Scope 3 en prolongeant la durée de vie des serveurs existants plutôt que de les remplacer et de les mettre au rebut.

4. La course vers le cloud fait face à des obstacles de sécurité
Gartner prévoit une augmentation des dépenses mondiales pour les services cloud publics de 20,4 % en 2024, et la migration massive vers le cloud ne montre aucun signe de ralentissement. Les fournisseurs de cloud sont donc contraints d’augmenter rapidement leur capacité pour répondre à la demande en matière d’IA et de calcul haute performance, et ils continueront de se tourner vers des partenaires de colocation dans le monde entier pour permettre cette expansion. Pour les clients du cloud qui déplacent de plus en plus de données hors site, la sécurité est primordiale, et selon Gartner, 80 % des DSI prévoient d’augmenter les dépenses en cybersécurité/information en 2024. Les réglementations disparates en matière de sécurité des données nationales et régionales peuvent créer des défis complexes en matière de sécurité


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