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L’INA renforce et automatise son infrastructure avec Nutanix

novembre 2019 par Marc Jacob

Nutanix annonce que l’Institut National de l’Audiovisuel (INA) a choisi ses solutions d’hyperconvergence pour rénover l’infrastructure et mettre en place d’un PSI (Plan de Secours Informatique) basée sur une réplication synchrone des applications en actif/actif entre deux sites distants de plusieurs kilomètres.
Avant d’engager son projet avec Nutanix, l’INA s’appuyait sur une infrastructure répartie sur deux datacenters en réplication asynchrone avec très peu d’applications distribuées. Elle reposait sur des solutions Flexpod de NetApp.

C’est avec l’arrivée d’un RSSI et la volonté de mettre en place un plan de secours informatique (PSI) qui à poussé l’institut à rénover son infrastructure. Le PSI prévoyait ainsi trois niveaux de sécurité pour les applications. Le niveau zéro, le plus exigeant qui concerne 30 applications critiques, demande pour ces dernières une reprise en 4h00 maximum en cas de sinistre, ce qui était inaccessible avec l’infrastructure existante. Le département Architecture et SSI sous la validation du directeur informatique décident alors de mettre en place un schéma directeur qui s’articulait autour de deux axes majeurs :

l’hébergement des VM et le réseau. Le cahier des charges mis en place pour la nouvelle infrastructure était simple. Elle devait garantir la continuité de service en cas de panne d’un site local, une réplication synchrone entre deux datacenters distants de plusieurs kilomètres reliés en fibre optique, la reprise d’activité et la protection et la sécurisation des données. Pour la partie réseau, l’INA déploie ainsi un SDN ACI de Cisco et pour la partie serveur, l’institution choisit de s’appuyer sur les solutions hyperconvergées de Nutanix en particulier la solution Metro Cluster Availiability.

L’INA déploie alors une infrastructure de deux fois quatre nœuds, portée ensuite à deux fois 8 nœuds pour répondre à ses exigences en matière de stockage. Celle-ci est entièrement intégrée à la solution ACI de Cisco. Les deux datacenters sont alors reliés par un IPN Cisco et deux liens en fibre noire en 40 GbE pour une réplication entièrement synchrone. Cette infrastructure est aujourd’hui considérée comme un seul grand cluster, ce qui fait que les applications sont entièrement distribuées entre les deux sites pour garantir une disponibilité optimale.

Le projet a rapidement montré qu’il répondait complètement au cahier des charges mis en place par l’INA avec une infrastructure robuste et scalable. L’Institut bénéficie ainsi de temps de synchronisation de l’ordre du centième de seconde entre ses deux datacenters, qui garantissent une intégrité totale de ses outils de production. L’autre atout principal de cette infrastructure réside dans ses capacités d’automatisation. Les déploiements sont automatisés sur Docker avec l’aide d’un cluster Kubernetes pour la mise en place d’une politique de DevOps entre le développement et la production. L’INA est actuellement en train de migrer ses applications de ses anciennes solutions Flexpods vers la nouvelle infrastructure.

« ?Nous répondons complètement à notre cahier des charges avec une infrastructure robuste et scalable. Avec des temps de synchronisation de l’ordre du centième de seconde entre les deux clusters, nous pouvons garantir une intégrité totale de nos outils de production ? », explique Franck Dey, Architecte des infrastructures techniques de l’INA. « ?Aujourd’hui, nos applications se migrent plutôt bien avec les outils d’automatisation que nous avons mis en place. Nous avons juste à modifier les adresses IP.? »


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