Rechercher
Contactez-nous Suivez-nous sur Twitter En francais English Language
 

Abonnez-vous gratuitement à notre NEWSLETTER

Newsletter FR

Newsletter EN

Vulnérabilités

Se désabonner

L’École navale, Télécom Bretagne, DCNS et Thales créent une chaire de cyberdéfense navale

octobre 2014 par Marc Jacob

L’École navale, Télécom Bretagne, DCNS et Thales se sont associés pour créer - avec le soutien de la région Bretagne – une chaire de cyberdéfense des systèmes navals. Couvrant les volets enseignement et recherche, cette chaire – universitaire mais aussi industrielle – ambitionne de stimuler la cyber-innovation en se concentrant en particulier sur les systèmes navals et le domaine maritime.

Avec la montée en puissance des navires de combat « numériques », caractérisés par l’intégration de nombreux systèmes d’information et réseaux informatiques, la cyberdéfense des systèmes navals revêt une importance stratégique majeure. Le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale de 2013, en continuité de celui de 2008, place la sécurité et la défense des systèmes d’information au coeur des priorités stratégiques de la Nation. Les cybermenaces y sont clairement identifiées comme une menace majeure pour la sécurité nationale.

Dans ce cadre, la chaire de cyberdéfense des systèmes navals a été créée et placée au sein de l’École navale. Elle est coordonnée par DCNS, leader mondial des systèmes navals de défense en partenariat avec Thales, acteur majeur dans le domaine de la cybersécurité pour les systèmes d’information critiques, et l’école d’ingénieurs Télécom Bretagne - avec le soutien de la région Bretagne. La création de cette chaire s’inscrit dans la continuité du pacte Défense Cyber, présenté par le Ministre de la Défense en février 2014, qui encourage en particulier le développement de chaires de cyberdéfense dans les écoles d’officiers.

Le contenu de cette chaire de cyberdéfense des systèmes navals est fortement orienté vers les aspects techniques de la lutte contre les menaces du cyberespace. La chaire vise à stimuler l’innovation scientifique et technologique. Elle aura notamment pour vocation de répondre aux problématiques de vulnérabilité des navires à la mer (navires de guerre, méthaniers, porte-containers…) dotés d’installations informatiques et électroniques complexes et d’équipages réduits (et notamment en l’absence d’expert en cybersécurité à bord), susceptibles d’être exposés à des cyberattaques aux conséquences potentiellement gravissimes. La chaire de cyberdéfense des systèmes navals est placée sous le haut parrainage de l’Officier général Cyber de l’état-major des armées.

Pour l’École navale un enjeu majeur pour la formation et la recherche
L’évolution des menaces amène aujourd’hui l’École navale à repenser les programmes de formation de ses officiers-ingénieurs et à préparer les officiers futurs spécialistes du domaine cyber naval. Dans ce cadre la mise en oeuvre de cette chaire avec le soutien académique de Télécom Bretagne, de DNCS et Thales devrait permettre de développer une expertise de premier plan nécessaire au développement d’un creuset de compétences dans le domaine du cyber naval.

La cybersécurité, une préoccupation primordiale de DCNS pour ses clients
La mise en oeuvre de systèmes d’information et de logiciels de plus en plus intelligents nécessite une protection robuste contre les attaques informatiques. La cybersécurité est donc une préoccupation primordiale de DCNS, qui s’est engagé dans ce domaine depuis une dizaine d’années, en investissant notamment significativement en R&D, et en accueillant des doctorants en partenariat avec des Grandes Écoles.

DCNS est concepteur et intégrateur de capacités de cyberdéfense à bord des navires que le Groupe conçoit pour ses clients. Ce positionnement est renforcé par une approche partenariale
avec de grands industriels du domaine Cyber mais aussi des PME innovantes et spécialisées.

L’expertise cybersécurité de Thales appliquée au monde maritime
La cybersécurité est une dimension essentielle des solutions d’avenir destinées au continuum Défense-Sécurité. Appliquée au domaine maritime, la cybersécurité innerve les systèmes navals de plus en plus interconnectés et donc plus vulnérables.

Thales se positionne aujourd’hui parmi les leaders européens en matière de systèmes d’information critiques et de cybersécurité, L’offre de cybersécurité de Thales propose une réponse globale pour sécuriser l’information critique des clients les plus exigeants. Présent sur l’ensemble de la chaîne de valeur de la sécurité, Thales propose une gamme complète de solutions et de services tout au long du cycle de vie des systèmes d’information. L’expertise reconnue de Thales depuis plus de 40 ans dans le développement d’équipements de sécurité de haut niveau s’est complétée depuis une dizaine d’années de travaux de recherche et d’offres de solutions de cyberdéfense.

La cybersecurité, une problématique essentielle tant en recherche qu’en enseignement à Télécom Bretagne

Pour Télécom Bretagne, cette chaire s’inscrit dans une démarche de renforcement de ses activités dans le domaine de la cybersécurité, en relation avec le Pôle d’excellence en cyber initié en début 2014.

Cette démarche s’insère dans le cadre de la direction scientifique du laboratoire Labsticc (UMR CNRS 6285) dont Télécom Bretagne est tutelle principale. Les enseignants-chercheurs de Télécom Bretagne oeuvrant dans le domaine de la cybersécurité prennent en compte l’ensemble de la chaîne de traitement de l’information, des capteurs à la prise de décision. Ils assurent ainsi la définition et la mise à jour des politiques et des paramètres de cybersécurité ainsi que leurs déploiements.

Par ailleurs, Télécom Bretagne est impliquée dans les travaux de réflexion sur le renforcement de l’enseignement de la cybersécurité dans les établissements publics et privés, tant pour la formation des experts que pour la sensibilisation des différents acteurs susceptibles d’être confrontés à ces problématiques. Cette chaire est un moyen pour Télécom Bretagne d’élargir ses travaux de recherche en cybersécurité aux infrastructures critiques et de lever les verrous scientifiques tant au niveau de la protection et de la supervision qu’à celui de la réaction.


Voir les articles précédents

    

Voir les articles suivants