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Jean-Philippe Balança et Olivier Caleff, Devoteam : Le marché Marocain de la sécurité est mu par une volonté de modernisation

octobre 2009 par Marc Jacob

Devoteam est présent au Maroc depuis 2001. Après l’acquisition de MIT en 2006, son activité s’est rapidement dévelopée. Pour Jean-Philippe Balança - Manager de Devoteam Solutions Africa et Olivier Caleff - consultant senior en sécurité de Devoteam, le marché de la sécurité dans ce pays est extrêmement actif. Il est caractérisé par un volontarisme affirmé de modernisation. Pour leur première participation au MedIT nos deux experts sont plein d’espoir sur les retombées à venir de cet événement.

Olivier Caleff

Jean-Philippe Balança

GS Mag : Depuis combien de temps travaillez vous sur le marché marocain ?

Jean-Philippe Balança et Olivier Caleff : Devoteam intervient depuis 2001 au Maroc. Cette activité s’est développée rapidement depuis 2006 grâce à l’acquisition de MIT. La société compte aujourd’hui 200 collaborateurs au Maroc et est également présente en Algérie et en Tunisie. Nous sommes plus particulièrement intervenus ces derniers mois comme conseil pour le compte d’administrations et d’entreprises privées (notamment des établissements bancaires et des acteurs du monde de l’assurance) afin de traiter de questions relatives à la sécurité des systèmes d’information. Nous continuons à réaliser des audits de sécurité, qui est l’une de nos plus anciennes activités au Maroc.

GS Mag : quelle est votre analyse de ce marché ?

Jean-Philippe Balança et Olivier Caleff : Le Marché marocain est un marché extrêmement actif sur le domaine de l’IT en général et de la sécurité en particulier. Il est caractérisé par un volontarisme affirmé de modernisation et par la disponibilité de fortes compétences sur ce sujet.
Cette approche très positive des projets et des audits est, non seulement agréable car cela facilite les relations, mais est aussi un gage de réussite des projets.

GS Mag : Quelles sont les préoccupations de vos clients en termes de sécurité ?

Jean-Philippe Balança et Olivier Caleff : Une partie des préoccupations se traduit par la mise en place de chantiers inscrits dans la durée visant à concevoir ou à renforcer un socle de sécurité fiable. Les 3 principaux thèmes traités sont ceux permettant d’assurer la continuité des activités, la confidentialité de l’information, et le renforcement du niveau de sécurité global. L’objectif étant d’atteindre les standards internationaux correspondants. Nos clients ne visent pas nécessairement l’atteinte de certifications spécifiques. En revanche, si le marché le demande, ils souhaitent être prêts à faire le pas vers de très hautes exigences. Certains nous demandent donc de les accompagner pour franchir les premiers pas, notamment par le déploiement de bonnes pratiques en matière de sécurité en adoptant une démarche de type ISO 17799/27000. Pour d’autres, il s’agit de franchir un pas supplémentaire et de les aider à se rapprocher au plus près de la conformité : lorsque les exigences deviendront plus fortes, l’atteinte de la conformité sera alors une plus petite marche à franchir ! C’est à ce titre que nous proposons à nos clients à la fois des démarches de type audit, et de type accompagnement.
Les autres sujets sont ceux, plus conjoncturels cette fois, liés à l’actualité tels que la confidentialité des informations de marché, le risque pandémique ou encore la réduction des menaces, des vulnérabilités et des risques d’intrusions.

GS Mag : Quelles sont les évolutions probables de ce marché à moyen terme ?

Jean-Philippe Balança et Olivier Caleff : Il est probable que les entreprises et les administrations vont continuer à investir de façon substantielle sur la sécurité. Une fois les principaux risques couverts et poussées par l’ouverture du Royaume vers les marchés internationaux, les exigences de sécurité vont progressivement s’élever, soutenant cette tendance de fond.

GS Mag : Y-a-t-il une influence importante de la législation dans ce pays sur le marché de la sécurité ?

Jean-Philippe Balança et Olivier Caleff : En effet, les régulateurs (Bank Al Maghrib et le CDVM pour le monde financier et l’ANRT pour les Télécoms) enrichissent régulièrement l’arsenal législatif poussant les entreprises et les administrations à se conformer aux règles du jeu international en matière de gestion des risques (Bâle II par exemple pour les banques). Par ailleurs, la libéralisation de nouveaux marchés, autorisée par ces mêmes régulateurs, pousse également à renforcer les niveaux de sécurité. On pourrait citer en exemple la possibilité (récente) de réaliser des transactions financières sur Internet ou encore l’arrivée probable de solutions de paiement mobile.

GS Mag : Vous participez au Med IT depuis de nombreuses années, quels sont les points forts de cet événement ?

Jean-Philippe Balança et Olivier Caleff : Il s’agit de notre première participation et nous sommes très enthousiastes à l’idée d’y rencontrer nos clients et partenaires. Nous sommes particulièrement heureux de pouvoir y animer une conférence sur les conditions et les opportunités de l’outsourcing pour nos clients marocains. Cette tendance devrait prochainement se concrétiser sous l’impulsion des pouvoirs publics et soulever de nouvelles interrogations liées cette fois-ci à la protection des données personnelles et à la gouvernance. Ce sujet est un bon moyen d’évaluer la maturité atteinte par les DSI des entreprises et des administrations.

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NDLR : Med-IT passe à la vitesse supérieure !

Med IT 2008

Présent depuis 7 ans au Maroc, Med-IT passe d’un format « Rencontres d’Affaires » entre acteurs Français et Marocains à celui d’un véritable Salon International avec plus de 150 exposants et une ouverture aux pays du bassin méditerranéen : Maroc, Algérie, Tunisie, France, Italie
et Espagne. Notons également une présence forte des professionnels marocains, grâce au soutien de l’APEBI, la Fédération des Professionnels du Secteur des Technologies de l’Information et de l’Offshoring, Partenaire Officiel du Salon.

Le visitorat attendu est principalement composé de professionnels du secteur, décideurs IT, directions des Systèmes d’Information des grandes entreprises, PME-PMI et administrations. Quant aux exposants, sont attendus au salon les Opérateurs Télécoms, les Equipementiers, les Fournisseurs de solutions et de services Internet, les Constructeurs, les grossistes, les distributeurs de solutions à valeur ajoutée IT, les Editeurs de logiciels, les SSII, les Intégrateurs de solutions IT et les Fournisseurs de matériels et d’équipements informatiques.

Pour tous renseignements, Contacter Xcom :
En France : +33 4 42 70 00 66
Au Maroc : +212 522 220 626

Med-IT Casablanca se tiendra les 3, 4 et 5 novembre 2009,
de 9 heures à 18h00, au CICEC Office des Changes,
Casablanca. L’accès au salon est gratuit mais réservé aux professionnels.
Inscription Visiteurs :
www.med-it.com/index.php?cat=casab&page=form1


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