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Infoblox : une passerelle automatique au service de l’IPv6

juin 2011 par Marc Jacob

Depuis sa création en 1999, Infoblox s’est spécialisée dans l’automatisation des services réseaux IP (DNS, DHCP...). Avec la multiplication des appareils connectés, l’épuisement des adresses Ipv4 et l’apparition de l’IPv6 ou la virtualisation ajoutent encore à la complexité de la gestion réseau dans les entreprises. Et la bascule vers l’IPv6 ne se fera pas en une nuit...

De l’IPv4 à l’IPv6

Au début du téléphone, il fallait annoncer à l’opératrice le nom du central téléphonique (Maillot, Bagatelle, Cévennes, tc.) suivi d’un numéro à 4 chiffres. Puis vint l’heure des autocommutateurs...et de la démocratisation du téléphone. De 4 chiffres, il a ensuite fallu passer à 6 puis à 8 et désormais à 10. En matière d’IP, c’est la même chose : lors de sa création sous sa forme IPv4 (4 fois 3 chiffres), les 4 milliards de combinaisons semblaient suffire, au moins pour un temps. Mais la multiplication des réseaux aura bientôt raison du vétéran, qui cédera peu à peu sa place à l’IPv6 et ses 3,4 x 1038 combinaisons possibles.

A première vue, ce nouveau mode d’adressage des appareils connectés est une bonne nouvelle. C’est le cas. D’autant que l’IPv6 va en outre permettre la création de sous-réseaux encore plus importants. Autant dire qu’avec simple tableur, les administrateurs réseau n’ont pas fini de voir et revoir leurs plans d’adressage. Sans compter que la virtualisation, en croissance exponentielle dans tous les datacenters du monde, rend la gestion encore plus délicate puisque, par définition, une adresse IP unique ne correspond plus forcément à un seul et unique appareil physique.

Une mutation progressive

Alors pourquoi attendre pour déployer l’IPv6 ? D’autant que tous les industriels ont clairement anticipé l’évolution. Du côté des OS (operating systems), les principaux acteurs sont d’ores et déjà IPv6 ready : Windows 7, MacOS X, tous les Linux et même les Androïd et autres Apple iOS de nos chers smartphones. Même constat du côté des infrastructures où routeurs, switches, firewalls et load balancers acceptent également l’IPv6, en entrée comme en sortie.

En réalité, le problème n’est pas là, mais bien côté utilisateurs : les entreprises. Qui se disent pour la plupart, selon une récente étude menée par Infoblox auprès de 2 400 responsables IT, concernées sans disposer de plan d’action concret.


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