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Etude de Splunk : Les dirigeants d’entreprise en Europe donnent la priorité à « l’instinct » et à la « vitesse » au détriment d’une prise de décision pilotée par les données

janvier 2020 par Marc Jacob

Splunk Inc. a publié une nouvelle étude en collaboration avec Censuswide, qui révèle que les grands décideurs d’entreprise en Europe exercent sous une pression croissante, et sont plus de la moitié (53 %) à prendre une décision commerciale « stratégique » au moins une fois par jour.

La transformation numérique est un moteur de changement dans tous les secteurs et entraîne une croissance considérable des volumes de données, qui proviennent de sources plus nombreuses que jamais. Cette augmentation du volume de données offre aux décideurs commerciaux l’opportunité d’obtenir des renseignements sur les véritables performances de leurs activités en temps réel. Ils peuvent ainsi compter sur leurs données pour l’ensemble de leurs questions, décisions et actions. Toutefois, cela n’est possible que si les entreprises peuvent accéder à ces données, les analyser et surtout, leur faire confiance dans le processus de prise de décision.

La réalité sur la prise de décision

Une étude menée auprès de dirigeants d’entreprise et de décideurs commerciaux a révélé que la quasi-totalité d’entre eux (90 %) prennent des décisions commerciales critiques le jour même, et qu’ils sont même deux tiers (66 %) à les prendre en moins de deux heures. En cumulé, les entreprises prennent sept décisions commerciales stratégiques par semaine.

Ce rythme est potentiellement un frein à la prise de décision pilotée par les données. 40 % des PDG ont le sentiment que l’obligation d’agir vite les empêche de demander plus de données.

Au contraire, c’est « l’instinct » qui motive près de la moitié des dirigeants (47 %) dans leurs prises de décisions critiques, et moins d’un leader sur 100 indique que ses décisions reposent systématiquement sur les données. Concernant les facteurs qui influent sur la prise de décision, les participants évoquent les recommandations des collègues comme la contribution la plus utile (52 %), suivies des retours des clients (51 %), de l’instinct (47 %) et de la reproduction d’une approche éprouvée (43 %). Pour les répondants français, le feedback des clients (52%) passe en premier, devant les recommandations des collègues et du conseil d’administration (42%) et l’instinct (40%).

Une déconnexion entre les données de l’entreprise et la prise de décision commerciale

Face à un rythme aussi soutenu, les dirigeants d’entreprise sont souvent contraints de mettre les données au second plan dans la prise de décision ; ils les utilisent uniquement pour faire des diagnostics a posteriori et passent potentiellement à côté d’opportunités de croissance qui pourraient stimuler l’économie européenne. Les dirigeants comprennent que leur entreprise investit des ressources pour mieux maîtriser l’explosion des données, mais ces efforts ne servent pas encore à mobiliser les données pour l’ensemble des questions, décisions et actions à réaliser.

« Il est indubitable que les entreprises produisent de grandes quantités de données, mais cette étude indique clairement que nos dirigeants d’entreprise, jusqu’au plus haut niveau, ne parviennent pas encore à accéder aux données selon leurs propres termes, alors qu’ils en ont vraiment besoin pour prendre des décisions rapides et visionnaires » commente James Hodge, CTO EMEA, Splunk. Il poursuit : « En tant qu’industrie, nous devons faire plus pour aider les entreprises à mobiliser leurs données dans tous les contextes, afin qu’elles ne servent pas seulement au diagnostic ou à la remédiation, mais d’abord au développement commercial. »

Les données, une clé pour libérer de nouvelles opportunités commerciales
Tous les participants ou presque (92 %) étaient en mesure de désigner un domaine susceptible d’être amélioré avec des données plus précises, et ils étaient plus d’un tiers (33 %) à citer la « croissance de la clientèle » comme la plus grande opportunité que les données pourraient ouvrir. Ce chiffre atteint 36% chez les répondants français, devant la cybersécurité (32%) et la croissance financière (27%).

Dans le même ordre d’idée, le budget n’est pas un obstacle : moins d’un décideur sur 10 (8 %) cite l’investissement comme obstacle à l’utilisation de nouvelles sources de données ou de meilleurs logiciels. En France, les obstacles les plus fréquemment rencontrés pour accéder à davantage de données sont la nécessité d’agir rapidement (38 %) et l’embarras de demander plus de données (29 %).


Méthodologie
La recherche a été conduite par Censuswide, qui a interrogé 150 dirigeants d’entreprise et 462 décideurs au Royaume-Uni, en France et en Allemagne entre le 29 août et le 9 septembre 2019. Censuswide respecte les directives et emploie des membres de la Market Research Society, qui se fonde sur les principes ESOMAR.


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