Deux hôpitaux des Vosges (Vittel et Neufchâteau) ont été victimes d’une cyberattaque ce samedi qui perturbe la continuité des soins. Cette attaque a pour conséquence la suspension des interventions chirurgicales jusqu’à ce mardi 10 octobre inclus. Avant ces deux centres, les hôpitaux de Brest, Strasbourg, Paris, Lyon ou encore Marseille ont subi une attaque informatique en 2023.

Des solutions simples existent pour éviter ces situations mettant en péril des services essentiels. La sécurité de bout en bout en est une. Ce système fait d’ailleurs l’objet d’une nouvelle directive européenne (NIS 2) qui entrera en vigueur en France à l’automne 2024. La NIS 2 prévoit notamment de qualifier les infrastructures de santé comme "hautement critiques".

L’alliance SPAC et le groupe STiD, experts de la sécurité numérique et physqiue, entendent permettre aux entreprises de renforcer leur sécurité face aux risques d’attaques avec des solutions ouvertes et pérennes. Pour STiD, l’objectif est de rendre les organisations indépendantes et autonomes.

Le changement doit être initié dans toutes les sphères des entreprises et organisations publiques. Cela passe par une meilleure sécurisation des outils, des systèmes informatiques et la formation des collaborateurs. Il est impératif d’investir dans la sécurité logique mais aussi physique en renforçant le contrôle d’accès qui est souvent omis et donc une porte d’entrée plus rentable pour les cyberattaquants.

Quelques chiffres sur les cyberattaques en France :

385 000 attaques réussies en 2022 selon le cabinet Asterès
37 000 cyberattaques réussies ont visé des organisations publiques