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Busit, la plateforme 100 % française pour faciliter la communication des objets connectés

septembre 2014 par Marc Jacob

Alors que la France est déjà à l’avant-garde dans la conception d’objets connectés, une plateforme innovante, lancée le 18 septembre dernier à Paris, lui permet aujourd’hui d’affirmer sa position de pionnière en la matière. Busit relie en effet tout élément connecté à Internet, aussi bien physique (Smartphones, voitures, dispositifs médicaux…) que virtuel (adresses e-mail, réseaux sociaux, applications…), de façon personnalisée.

Busit, c’est quoi ?

Avec Busit, pour la première fois, l’humain est placé au centre des objets connectés et de leurs interactions. Cette approche, diamétralement opposée à ce que l’on rencontrait jusqu’à présent, permet de créer des scénarios intelligents.

La plateforme a été conçue pour être accessible à tous, du particulier aux entreprises, grâce à une grande simplicité d’utilisation et à sa gratuité. Développeurs et constructeurs peuvent déployer de nouveaux connecteurs et les proposer sur la plateforme, en accès libre ou payant.

« Nous souhaitions proposer un service neutre et sécurisé, afin de garantir à chacun la confidentialité des échanges, l’absence de publicité et la neutralité du ‘bus’ d’interconnexion », indiquent les co-fondateurs Samuel Hassine, Yann Autissier et Simon Uyttendaele.

Véritable plateforme universelle et évolutive, Busit offre des potentialités d’interactions inédites et illimitées. Développé en Open Source, le service a l’avantage de pouvoir être déployé localement lorsqu’il s’agit de données sensibles.

Busit, ça sert à quoi ?

Dans la pratique, en plus de faciliter la vie et les échanges, Busit permet d’augmenter les performances dans des environnements hautement connectés, au sein desquels le nombre d’objets et de services ne cesse de croître.

Ainsi, en automatisant les tâches et en permettant de contrôler en temps réel chaque objet connecté à Internet via la plateforme, le gain de temps, de performance et d’efficacité est non négligeable.
L’analyse des données est également rendue possible avec Busit : certains connecteurs permettent de calculer des résultats, d’afficher des graphiques et des tableaux, etc.

Concrètement, en reliant entre eux les connecteurs disponibles sur le ‘Busit Store’, l’utilisateur peut automatiser la lumière, les volets, l’alarme, le chauffage, etc. en fonction de la géolocalisation, de la météo, de l’heure… Dans l’industrie, la plateforme permet d’automatiser des processus, de contrôler des chaînes de production, etc. Les sites et les applications ne sont pas en reste, car grâce à Busit, un site e-commerce peut être connecté à un ERP, à un CRM, à un gestionnaire de projets…

D’où vient Busit ?

C’est en 2012 que les premières pierres de Busit sont posées par Samuel Hassine, Yann Autissier et Simon Uyttendaele.

Mais Busit n’est pas le premier projet mené par les trois co-fondateurs.
Dès 2007, Yann Autissier et Samuel Hassine créent l’association Olympe, œuvrant pour la liberté d’expression et l’accessibilité aux moyens de publication sur Internet. Simon Uyttendaele rejoint l’aventure en 2008, afin de renforcer la sécurité et améliorer les processus existants en matière de contrôle et d’ordonnancement.
Deux ans plus tard, ils décident de créer la société Another Service, spécialisée dans les infrastructures très haute disponibilité et l’hébergement PaaS.
Et c’est donc en 2012, que les spécifications techniques du projet Busit sont définies. Un premier partenariat est alors mis en place dans le domaine de la santé connectée avec le brevetage du processus ‘Diabetes Under Control’, une solution non-invasive pour le traitement du diabète. Depuis le début de l’aventure, le projet Busit est également soutenu par Interxion, opérateur de data centers. Ce partenaire offre à Busit plusieurs emplacements au sein de ses sites parisiens pour un hébergement sécurisé des données, et fournit également l’une de ses fibres optiques.

Aujourd’hui, Busit rassemble 40 000 bêta testeurs convaincus, 20 développeurs et 200 connecteurs. Demain, la plateforme comptera 1 million d’utilisateurs, 200 développeurs et 2 000 connecteurs.
« En lançant Busit, nous voulions rompre avec la tendance actuelle de penser que l’objet est au centre du monde connecté. Avec notre plateforme, c’est l’humain qui rend les objets et les services intelligents, grâce aux interactions qu’il crée », concluent les trois co-fondateurs.


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