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Arnaques à l’amour  : ¼ des Français interrogés ont vécu une escroquerie sentimentale en ligne

février 2023 par The Harris Poll pour le compte de Norton

Selon une nouvelle étude menée en ligne en France par The Harris Poll pour le compte de Norton, une marque de cybersécurité grand public de Gen™ auprès de 1 002 adultes (âgés de 18 ans et plus), les arnaques sentimentales sur les sites et les applications de dating constituent une menace : 25 % des adultes français interrogés ont déjà été victimes d’une arnaque sentimentale. Un contexte qui suscite – encore plus – une grande défiance dans notre quête de l’amour  : le stalking en ligne continue de se propager et devient une des pratiques privilégiées chez certains Français.

« On le savait déjà : la quête de l’amour est un parcours semé d’embûches. Mais depuis l’avènement des applications et sites de rencontre en ligne, il semble être encore plus complexe qu’avant. Après le phénomène Netflix "L’arnaqueur de Tinder" en 2022, Norton s’est penché sur les conséquences des arnaques amoureuses. Des conséquences qui modifient profondément notre rapport à l’amour, dans un contexte de grande méfiance : pertes financières, perte de confiance et harcèlement en ligne », explique Stéphane Decque, Norton Senior Manager France chez Gen.

" L’amour n’a pas de prix " : un adage devenu obsolète ?

Alors que 25 % des adultes Français déclarent avoir déjà été victimes d’une escroquerie sentimentale en ligne, 55 % d’entre eux déclarent avoir subi des pertes financières à hauteur de 139 euros en moyenne. Si ces arnaques touchent une partie de la population, la plupart des Français ne prennent aucune mesure préventive pour les éviter  : seulement 13 % des adultes Français interrogés utilisent un autre nom que leur nom complet sur une application ou un site de rencontre et 7 % ont partagé leur localisation avec un ami avant une première rencontre avec une personne rencontrée en ligne. Malgré le fait que les arnaques sentimentales sur les sites de rencontres constituent une menace, seuls 10 % des Français ont refusé de rencontrer un potentiel partenaire via de lourdes suspicions d’arnaques.

« Si Internet a démocratisé les rencontres en ligne, la nouvelle étude Norton révèle que l’impact du numérique ne s’arrête pas à seulement à la mise en relation. En effet, les adultes français ont un usage massif et intensif du numérique tout au long de leurs relations amoureuses. Stalker, harceler, voire même parfois escroquer. 10 % des Français ont déjà refusé de rencontrer un potentiel partenaire à cause de lourdes suspicions d’arnaques contre 44 % après avoir découvert des informations troublantes au sujet de leur potentiel partenaire. Des chiffres qui démontrent que nos informations personnelles en ligne peuvent dépasser le public initialement prévu, d’où l’importance de prendre des précautions en protégeant sa vie privée et ses données », précise Catherine Lejealle, sociologue et chercheuse à l’ISC Paris. « Tant d’usages et d’arnaques à l’amour sont désormais ancrés dans notre réalité, car les nombreux outils d’espionnage sont à portée de main, simples à utiliser et certains d’entre eux font déjà partie des pratiques quotidiennes - notamment celles de la nouvelle génération. »

Un sentiment de méfiance qui contribue à l’apparition du stalking en ligne chez les personnes qui ont déjà utilisé une application ou un site web de rencontre

Ces circonstances semblent favoriser l’habitude de rechercher des informations sur un partenaire potentiel, puisque 63% des adultes français interrogés qui ont rencontré une personne sur un site ou une application de rencontre admettent avoir stalker un partenaire potentiel en ligne, notamment en consultant son profil sur les réseaux sociaux (34%), en tapant son nom dans un moteur de recherche (26%), en consultant son profil professionnel sur les réseaux sociaux (22%), ou en recherchant ses amis ou sa famille sur les réseaux sociaux (18%). En outre, quelques-uns ont payé pour une vérification des antécédents (8 %). Une nouvelle réalité qui peut devenir une véritable atteinte à la liberté  ?

44 % des utilisateurs de sites de rencontres en ligne admettent avoir refusé un rendez-vous après avoir découvert des informations troublantes à leur sujet. Quelles étaient leurs raisons ? Découvrir que la personne a menti sur ses informations personnelles (17 %), trouver des photos en ligne qui ne correspondent pas à leur profil (12 %), découvrir des informations troublantes sur leur famille (8 %), trouver des photos en ligne dérangeantes (8 %), découvrir leur affiliation politique (8 %), ou même leur casier judiciaire (8 %). C’est clair : notre empreinte en ligne pourrait être un obstacle dans la quête de l’amour.

Le stalking en ligne, un phénomène qui tue lentement les relations ?

En France, les adultes qui vivent une relation amoureuse se livrent au stalking en ligne : 35 % des adultes français interrogés qui ont vécu une relation admettent avoir pris des nouvelles de leur partenaire ou ex-partenaire à son insu ou sans son consentement, le plus souvent en vérifiant les messages, appels téléphoniques, messages directs, courriels ou photos sur le téléphone de leur partenaire ou ex-partenaire (15 %) et en consultant l’historique de ses recherches sur l’un de ses appareils (9 %).

Certains admettent avoir utilisé les mots de passe de leur partenaire/ex-partenaire pour accéder à leur appareil ou à leurs comptes en ligne (7%). D’autres admettent également avoir créé un faux profil pour les espionner sur les réseaux sociaux (7 %) ou les suivre via une application de partage de localisation (7 %), ainsi que suivre leur position via un dispositif de localisation (5 %). Ces chiffres semblent relativement faibles mais démontrent que ces types de comportements existent.

Parmi les raisons les plus notables ? La méfiance ou le soupçon d’être dans une situation de trahison (27%) et la curiosité de savoir avec qui ils sont ou où ils sont (26%). Mais aussi parce qu’ils ont identifié un changement dans le comportement de leur partenaire (20 %). Dans certaines relations, ce sentiment de méfiance semble aller dans les deux sens : (7%) de ceux qui ont essayé de prendre des nouvelles d’un ex disent l’avoir fait parce qu’ils ont découvert que leur partenaire le faisait de son côté.

La génération Z et les Millénials ont tendance à mieux accepter le stalking en ligne

La familiarité avec les "stalkerware" ou "creepware" reste relativement faible parmi les Français en général  : 69% des répondants n’en ont jamais entendu parler. Néanmoins, même si les adultes français ne semblent généralement pas tolérer le stalking en ligne, il existe des différences générationnelles notables dans leurs attitudes. La Gen Z et les Millenials semblent plus enclins à ce type de comportements.


*Attention : Base de taille réduite (n < 100) ; les résultats sont de nature directionnelle.

Méthodologie – NCSIR Online Creeping
L’étude a été réalisée en ligne en France par The Harris Poll pour le compte de Norton LifeLock auprès de 1 002 adultes (âgés de 18 ans et plus). Le sondage a été réalisé du 29 novembre au 19 décembre 2022. Les données sont pondérées lorsque cela est nécessaire pour les faire correspondre à leurs proportions réelles dans la population ; Les variables pondérées comprenaient les éléments suivants : âge, sexe, région, éducation et utilisation d’Internet.

Les répondants à cette enquête ont été sélectionnés parmi ceux qui ont accepté de participer à nos enquêtes. La précision d’échantillonnage des sondages en ligne Harris est mesurée en utilisant un intervalle crédible bayésien. Pour cette étude, les données de l’échantillon sont précises à + 4,0 points de pourcentage près, avec un niveau de confiance de 95 %. Cet intervalle crédible sera plus large parmi les sous-ensembles de la population sondée concernée. Toutes les enquêtes par sondage et tous les sondages, qu’ils utilisent ou non un échantillonnage probabiliste, sont soumis à d’autres sources d’erreur multiples qui sont le plus souvent impossibles à quantifier ou à estimer, y compris, mais sans s’y limiter, l’erreur de couverture, l’erreur associée à la non-réponse, l’erreur associée à la formulation des questions et aux options de réponse, ainsi que la pondération et les ajustements postérieurs à l’enquête.


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