« Il s’agit probablement de la réponse publique la plus forte à une cyberattaque que nous ayons jamais vue. Bien que nous ayons vu une foule d’autres conséquences diplomatiques dans le passé, elles n’ont pas été aussi graves ou étendues que cette action.

L’attaque contre l’Albanie nous rappelle que si la cyberactivité iranienne la plus agressive se concentre généralement dans la région du Moyen-Orient, elle ne s’y limite en aucun cas. L’Iran mènera des cyberattaques perturbatrices et destructrices ainsi que des opérations d’information complexes à l’échelle mondiale. Nous nous méfions particulièrement de ces acteurs à l’approche des élections, étant donné la posture agressive adoptée par l’Iran en 2020, et nous nous attendons à ce qu’eux et d’autres continuent à haranguer nos élections à l’avenir.

Cet incident, et le plus récent au Monténégro, nous rappelle également que les principaux systèmes gouvernementaux critiques des pays de l’OTAN sont vulnérables et attaqués. Même si ces incidents n’ont probablement aucun lien, les perturbations régulières des infrastructures gouvernementales constituent une tendance alarmante. » explique John Hultquist, vice-président, Mandiant Intelligence