Rechercher
Contactez-nous Suivez-nous sur Twitter En francais English Language
 

Abonnez-vous gratuitement à notre NEWSLETTER

Newsletter FR

Newsletter EN

Vulnérabilités

Se désabonner

Analyse CTI-CERT Synetis - Cyber-attaque contre le Parlement Européen

novembre 2022 par Adrien Le Sech, CTI - CERT analyst at Synetis

Mercredi 23 décembre, le Parlement Européen a fait la cible d’une cyber-attaque. Selon la présidente du Parlement, Roberta Metsola, le groupe de pirates pro-russe Killnet serait à l’origine de cette menace.

Adrien Le Sech, analyse CTI - CERT chez Synetis, commente cette attaque :

« L’attaque subie par le Parlement Européen est vraisemblablement une attaque de type « Distributed Denial of Service » (DDoS). Une attaque DDoS consiste à submerger une application web de requêtes afin d’engendrer le ralentissement ou l’arrêt total des services visés. Une attaque de DDoS se prépare en amont par la compromission de multiples machines afin de les intégrer à un réseau de « Botnet » qui sera dirigé de manière synchronisée sur la cible : en l’occurrence le site du Parlement de l’Union Européenne.

Le groupe de pirates pro-russe Killnet a commencé ses activités aux alentours du mois de mars 2022, ce groupe est connu principalement pour ses attaques de type Denial of Service (DoS) et Distributed Denial of Service (DDoS). La majorité des cibles sont européennes et nord-américaines. Certaines opérations passées attribuées à Killnet incluent des attaques DDoS contre des aéroports américains en octobre 2022 ou des infrastructures critiques des pays baltiques (Lituanie, Lettonie).

Bien que ces attaques aient une portée idéologique, leur impact reste limité dans la mesure où elles engendrent une indisponibilité temporaire de services web. Des exemples d’opérations cyber à forte conséquence géopolitique incluent, notamment, l’attaque Stuxnet de 2007 contre les centrales nucléaires Iraniennes, ainsi que le sabotage d’une centrale électrique ukrainienne avec des moyens cyber en 2015 ou encore la vente du logiciel Pegasus dans l’objectif d’espionner des individus politiques et journalistes. »


Voir les articles précédents

    

Voir les articles suivants