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Alain Bauer : Nous avons besoin d’un code la route cyber !

février 2023 par Marc Jacob

Alain Bauer, professeur de criminologie s’est penché lors de la 17ème édition de l’Université de l’AFCDP sur les problématiques de cybercriminalité qui amène systématiquement au cyberchaos. Pour, il est impératif de contrôler en promulguant une législation, il faut un code la route cyber !

Alain Bauer, professeur de criminologie a abordé le point de vue criminel du cyber espace avec sa conférence intitulée « Cyber, cybercrime, cyber guerre, cyberchaos ». Pour lui cyber ne veut pas dire informatique… « 99% des attaques sont faites par des cons et pour des cons. » s’est-il exclamé. En effet, les premiers achètent des malwares sur le darkweb et s’en servent contre des cons qui croient aux possibilités d’acheter des produits pour refaire pousser leurs cheveux, leurs sexes, leurs poitrines... ainsi il se font à arnaquer en cliquant sur ses liens. De plus le législateur puni les victimes en leurs expliquant qu’ils se sont mal protégés…

La multiplication des types d’attaquants génère un cyberchaos

Alain Bauer explique qu’il y a une multiplication des attaques via des vulnérabilités, voire même des patchs diffusé par les éditeurs... les pirates sont à la fois des cyber-espions, des criminels privés, criminels étatiques ce qui produit un cyberchaos. Il a donné l’exemple du ChatGPT qui agrège des milliards de données sans que personne ne s’inquiète s’il s’agit de données à caractère personnel ou non. De plus, on forme grâce à cela des faussaires de masse. Aujourd’hui on débat sur ces technologies sur un problème qui nous a déjà dépassé ! Pour Alain Bauer, ce n’est pas l’attaque qui pose problème mais la défense. Le responsable informatique peut être un défenseur mais aussi un pirate pour arrondir ses fins de mois, ou par conviction ou encore mandaté discrètement par un État. Toutes ses problématiques nous obligent à prendre en compte ses cybermenaces mais il nous manque un « code la route cyber » afin d’arriver à bon port. De ce fait, il faut travailler avec le secteur académique pour avancer sur des programmes de certification afin de passer du statut de commentateurs, d’analystes...à un statut d’acteur actif. La question est de pouvoir contrôler la donnée et donc il faut mettre une réglementation qui va à la fois punir les entreprises qui diffusent et utilisent des données personnelles ainsi que les opérateurs qui ont commis ses actes.

Il faut résilience suffisante pour en parler après une attaque

En conclusion, il rappelle que les consignes en France en cas d’attaque sont de se protéger, de fuir, d’appeler les services de police par contre chez les anglo-saxons c’est aussi d’essayer dans la mesure du possible d’aider les autres personnes...Le problème n’est pas d’empêcher ce qui va inéluctablement se passer mais avoir suffisamment de résilience pour en parler après une attaque.


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