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Une étude Oracle montre que les préoccupations de sécurité freinent le développement du BYOD en Europe

mars 2014 par oracle

Pour lancer son observatoire Oracle European BYOD Index, Oracle a commandité une enquête auprès de 700 responsables d’entreprises européennes à propos de l’utilisation à des fins professionnelles d’appareils personnels, ou "BYOD" (Bring Your Own Device). Dans de nombreuses régions on constate une résistance à l’adoption du BYOD, essentiellement en raison de préoccupations concernant la sécurité des données professionnelles sur les appareils, l’identité des utilisateurs et la sécurité des applications. Par rapport à celles qui se montrent réticentes, les entreprises qui ont adopté le BYOD sont aujourd’hui en situation d’exploiter beaucoup mieux tous les avantages de cette tendance, tels que la diminution des coûts informatiques ou l’augmentation de la productivité des utilisateurs. Les solutions disponibles aujourd’hui permettent un contrôle avancé de la sécurité pour les appareils personnels ou professionnels, tout en offrant une expérience utilisateur simplifiée. Les entreprises ont la possibilité d’ouvrir un accès professionnel depuis les appareils des utilisateurs avec un contrôle plus fin, en isolant les données professionnelles des données personnelles, permettant ainsi d’accéder en toute sécurité aux applications de l’entreprise, en respectant ses règles de gouvernance.

Pour révéler le positionnement actuel des entreprises européennes par rapport à l’utilisation professionnelle d’appareils personnels, ou BYOD (Bring Your Own Device), Oracle lance son observatoire Oracle European BYOD Index (1).

Ce rapport souligne certains chiffres particulièrement frappants :

Près de la moitié (44%) des entreprises européennes n’apprécient pas le BYOD ou ne l’autorisent que dans des circonstances exceptionnelles.
29% restreignent son usage aux cadres supérieurs.
22% interdisent totalement le stockage de données ou d’informations sur des appareils BYOD et 20% n’ont à ce jour défini aucune règle.
Plus de la moitié n’intègrent pas la gestion des smartphones dans le BYOD.
La sécurité des informations est la préoccupation majeure. 45% des répondants se disent très préoccupés par la sécurité des appareils, 53% par la sécurité des applications et 63% par la sécurité des données.

L’étude révèle également que beaucoup de ces préoccupations de sécurité s’expliquent par une méconnaissance des multiples fonctionnalités qu’apportent les solutions modernes de sécurité :

37% n’ont jamais entendu parler de la conteneurisation (qui permet d’isoler les données de l’entreprise des données personnelles).
Près d’un tiers n’utilisent aucune forme de gestion des appareils mobiles.
22% n’ont jamais entendu parler de gestion des applications mobiles.
Ceux qui adoptent le BYOD ont une approche plus globale : ils intègrent aussi bien les smartphones que les tablettes dans le BYOD ; ils ont réglé la plupart des questions de sécurité ; et ils se sont préparés à accompagner les changements encore plus importants que devrait nous apporter le développement du BYOD.

“Adeptes” contre “Réticents”

Deux groupes ont pu être identifiés parmi les répondants : les entreprises qui ont fait le choix d’adopter le BYOD (les “Adeptes”) et celles qui résistent à cette évolution (les “Réticents”) (2).

83% des Adeptes intègrent aussi bien les smartphones que les tablettes dans le BYOD. Tandis que 73% des Réticents n’intègrent pas les smartphones dans leur approche du BYOD.

Deux tiers des Réticents s’inquiètent beaucoup de la sécurité, alors qu’ils ne sont que 6% parmi les Adeptes. De façon plus détaillée, voici quelques différences entre ces deux groupes concernant les questions de sécurité :

86% des Réticents sont profondément préoccupés par la sécurité des données et des informations, contre seulement 21% des Adeptes.
65% des Réticents ne gèrent pas la sécurité des données et des informations ou permettent leur stockage non chiffré sur les appareils, alors que seuls 7% des Adeptes sont dans ce cas.
Les Adeptes connaissent les technologies disponibles : par exemple, près de 80% d’entre eux ont mis en place une forme ou une autre de gestion spécifique des applications mobiles, alors que seuls 12% des Réticents l’ont fait.
Les Adeptes se sont préparés aux changements : plus des deux tiers d’entre eux acceptent la nécessité d’accompagner les changements, qu’il s’agisse des types d’appareils ou de leur approche globale, ou considèrent que le marché du BYOD devient de plus en plus complexe, alors que seulement 11% des Réticents partagent ces opinions.

Disparités entre les différents pays et secteurs d’activité européens

Pays :

Les Pays Nordiques et la zone Allemagne/Suisse sont les leaders au niveau de l’approche globale du BYOD, avec des index (3) respectifs de 5,65 et 5,32.

L’index de la France est de 4,46.

La Péninsule Ibérique et l’Italie sont les régions pour lesquelles le BYOD pose le plus de problèmes, comme le montrent leurs index respectifs de 3,87 et 4,05. C’est aussi dans ces pays que l’on trouve la plus grande proportion de Réticents au BYOD.

Secteurs d’activité :

Le secteur des télécommunications est le leader, avec un index de 6,98, suivi de près par le secteur des médias avec une note de 6,43.

A l’autre bout de l’échelle, le secteur des services financiers atteint seulement 3,96 et le secteur public 3,31.

Il est intéressant de noter que c’est dans le secteur des médias que l’on trouve clairement la plus grande proportion d’Adeptes, et dans celui des services financiers la plus faible. Le secteur public compte le plus grand nombre de Réticents, alors que c’est dans les télécommunications qu’ils sont les moins nombreux.


France (100 répondants)

Plus de la moitié des répondants de France n’intègrent pas les smartphones dans le BYOD.

Apparaissant seulement en cinquième position de l’index, les entreprises françaises considèrent que la sécurité des appareils BYOD est un problème qui sera difficile à résoudre.

Les entreprises françaises sont seulement quatrièmes pour la connaissance de la conteneurisation, derrière le Benelux, la zone Allemagne/Suisse et les Pays Nordiques.

Mais d’après cet observatoire, les entreprises françaises sont encore en phase d’apprentissage du BYOD et il reste beaucoup à faire pour leur expliquer comment cette approche peut être mise en œuvre de façon sécurisée.


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