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Les entreprises françaises le revendiquent : « Sans API, point de salut dans l’économie des applications »

mars 2017 par CA Technologies

83% des entreprises françaises font état d’une amélioration de l’expérience client suite à la mise en place d’API (interfaces de programmation). C’est le taux le plus élevé dans la zone EMEA. C’est ce que révèle une étude intitulée Les API : piliers de l’entreprise connectée dans l’économie des applications, conduite par le cabinet Coleman Parkes à la demande de CA Technologies. Cette étude démontre la maturité des organisations françaises en matière de gestion des API, afin de rendre l’expérience client unique. En effet, dans un contexte de transformation numérique accrue, la fidélisation de clients, de plus en plus exigeants et volatiles, est indispensable. D’ailleurs la France est aussi le premier pays européen dont les organisations pensent que l’usage des API leur procure un avantage sur la concurrence (cf. ci-dessous).

Les API sont aujourd’hui au cœur même du processus de la ‘plateformisation’ de l’économie, conséquence directe de modèles économiques fondés sur les logiciels. Une réalité que Julien Boulnois, Responsable de la Division ‘API & Sécurité’ de CA Technologies France, analyse en affirmant que « Les API sont essentielles à l’agilité des entreprises ‘conçues pour le changement’* ». Comme le montre cette étude, leur popularité atteint un niveau record parmi les organisations françaises cherchant à améliorer leur expérience client, accroître la portée de leurs services numériques et se démarquer de la concurrence. Cependant, pour pouvoir en tirer parti, il leur faudra appliquer une gestion complète et avancée des API, afin de les créer, les publier, les intégrer et les sécuriser intégralement. »

Les API, racine carrée de l’innovation

Selon les résultats de l’étude, 74% des organisations françaises utilisant des API estiment aujourd’hui être davantage en mesure de profiter des innovations de développeurs tiers. L’ouverture et le partage de certaines de leurs applications leur donnent alors la possibilité d’ingérer des données issues de leurs partenaires, et d’ajouter des services essentiels à leurs applications, sans avoir à réécrire davantage de code.

Les API représentent le système neuronal de l’économie des applications assurant les connexions nécessaires. Elles permettent aux logiciels de communiquer les uns avec les autres en fournissant un accès prédéfini et universel à des fonctionnalités spécifiques et ouvrent la voie à de nouvelles innovations.

Parmi ces innovations figurent les services de « commerce conversationnel », qui permettent aux consommateurs d’interagir avec des marques ou des services d’intelligence artificielle (messagerie instantanées, chatbots, ou autre interfaces, … ). Ainsi, il est désormais possible de réserver un vol et de profiter immédiatement de services connexes à réserver également sur place : hôtel, transfert, restaurant, … tout cela en donnant ses instructions via son smartphone en langage naturel.

Les API, des performances accrues à portée de main

Les avantages des API s’étendent à d’autres indicateurs clés de performances : 74% des organisations françaises auraient augmenté la portée de leurs services numériques (soit le taux le plus élevé d’EMEA) ; 78% d’entre elles auraient rationalisé leur chaîne logistique/de demande (soit le taux le plus élevé de la région)

En ce qui concerne l’impact des API sur les indicateurs clés, les entreprises françaises enregistrent : une baisse de 44 % de leurs coûts informatiques (soit le deuxième taux le plus bas de la région après l’Allemagne) ; une hausse de 40 % de la satisfaction client ; une baisse de 41 % des échecs à l’issue de contrôles de conformité.

Les API, accélérateur de croissance mais sources de préoccupations

L’adoption généralisée des API au niveau national par 92% des organisations françaises permet, entre autres, d’accroître les revenus (pour 35 % des répondants), et d’accélérer les processus et l’innovation à l’aide d’API tierces (39 %).

Les entreprises locales bénéficient ainsi de davantage d’agilité : selon les résultats de l’enquête, 26% d’entre elles enregistrent une hausse de leur agilité, et peuvent ainsi développer/tester et publier de nouvelles applications en 5,69 semaines en moyenne au lieu de 7,72.

Mais il reste encore quelques freins à l’adoption d’API. Ainsi, les organisations se préoccupent notamment de leur capacité à les sécuriser (40 %), à en définir la valeur pour les métiers (36 %) et à recruter et soutenir leurs partenaires (36 %).

Les API, une adoption généralisée mais pas irresponsable

Compte tenu de leur utilisation croissante, il devient nécessaire de pouvoir créer, sécuriser, gérer et optimiser formellement, entièrement et efficacement ces interfaces tout au long de leur cycle de vie et dans l’ensemble de l’entreprise.

Les API, une feuille de route pour une gestion efficace

Cette enquête de CA Technologies laisse peu de doutes quant à la nécessité d’une approche sophistiquée pour la gestion du cycle de vie des API dans l’économie des applications.

Elle se conclut donc sur une série de recommandations afin d’aider les organisations à s’améliorer sur ce plan :
 1. définir une stratégie d’entreprise claire ;
 2. mesurer les indicateurs les plus importants ;
 3. investir dans le recrutement d’équipes adéquates ;
 4. fournir une infrastructure adaptée ;
 5. fidéliser les développeurs d’applications tierces ;
 6. mettre en place une sécurité renforcée ;
 7. soigner l’évolutivité et la performance dès la planification.


* Built-to-Change : conçues pour le changement


Méthodologie de l’étude

Cette enquête a été menée par le cabinet Coleman Parkes pour le compte de CA Technologies auprès de 1 770 responsables informatiques et métiers (dont 695 dans la zone EMEA). L’échantillon intègre des grandes entreprises de plus de 500 millions de dollars de chiffres d’affaires, dans 21 pays et 10 secteurs d’activités. Les neuf pays de la zone EMEA concernés sont : l’Afrique du Sud, l’Allemagne, l’Espagne, la France, l’Italie, les Pays-Bas, le Royaume-Uni, la Suède et la Suisse. Les résultats ont été traités au dernier trimestre 2016.


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