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La dernière étude publiée par BSA | The Software Alliance menée conjointement avec IDC révèle que le taux de logiciels non conformes s’élève encore à 36% en France, malgré les menaces sécuritaires qui pèsent sur les utilisateurs.

juin 2014 par BSA | The Software Alliance et IDC

Les utilisateurs d’ordinateurs citent le risque d’être victimes de programmes malveillants (malware) comme la raison N°1 qui les freine à utiliser des logiciels sans licence. Ils craignent plus particulièrement les intrusions de leur système par des hackers et la perte de données. C’est l’un des principaux enseignements que l’on peut retirer de l’édition 2014 de l’étude de BSA | The Software Alliance menée avec IDC.

36% des logiciels installés sur les ordinateurs en France en 2013 ne disposent pas d’une licence conforme ; un chiffre en baisse de 1 point par rapport à la précédente étude portant sur l’année 2011 (37%) et en décroissance constante depuis 2005 (47%), mais qui demeure supérieur à la moyenne de l’Union Européenne (31%, contre 43% à l’échelle mondiale).

Au-delà de la tendance baissière de l’utilisation de logiciels non conformes en France, les conclusions de l’étude mondiale de la BSA sur les logiciels soulignent avant tout la nécessité d’adopter des pratiques adaptées de gestion des actifs logiciels, surtout en entreprise. Car cette baisse s’avère encore insuffisante et pas seulement au regard des résultats constatés au sein de l’UE, comme le souligne François Rey, Président du Comité France de la BSA :

« Ce que l’on constate, c’est que sous l’effet de l’action continue de la BSA et des différents acteurs publics et privés qui défendent le respect de la propriété intellectuelle, le taux de logiciels non conformes continue de baisser depuis près de 10 ans. C’est encourageant, même s’il reste supérieur à celui de l’UE et de nos voisins ; mais c’est encore insuffisant pour soutenir notre économie, accroître notre compétitivité, soutenir les sociétes qui en vivent et les emplois associés et enfin réduire les risques juridiques, financiers et sécuritaires liés à la non-conformité. La BSA s’emploie d’ailleurs de façon soutenue en ce sens : cela passe par des actions de sensibilisation, bien sûr, au travers de diverses prises de parole et la publication de nombreuses études mais aussi différents partenariats avec les acteurs économiques concernés, les pouvoirs publics, les instances d’audit, de contrôle de gestion ou comptables ou encore de normalisation comme l’AFNOR »

« La plupart des gens ignorent ce qui est installé sur leurs systèmes. Il faut que cela change », affirme pour sa part Victoria Espinel, PDG de la BSA. « Il existe des pratiques de bon sens que les dirigeants et les administrateurs devraient suivre et faire appliquer pour s’assurer que les logiciels utilisés dans leur entreprise ne sont pas piratés ou sans licence conforme. »

L’étude mondiale de la BSA sur le piratage des logiciels est menée tous les 2 ans en collaboration avec IDC. Pour cette édition, les utilisateurs d’ordinateurs de 34 pays ont été interrogés, dont près de 22 000 utilisateurs de PC professionnels et grand public et plus de 2 000 responsables IT. Voici quelques-unes des conclusions notables de l’étude :

· 36 % de logiciels installés sur des PC en France en 2013 étaient donc des programmes sans licence conforme, une variation de 1 point par rapport à 2011 (37%). La valeur commerciale de ces logiciels piratés totalise 2,7 milliards de dollars (à comparer aux 13,5 milliards de dollars pour l’ensemble de l’UE), soit un peu moins de 2 milliards d’Euros.

· Pour tous les utilisateurs à l’échelle mondiale, le motif numéro 1 de ne pas utiliser de logiciels piratés est d’éviter de s’exposer à des risques de sécurité liés aux programmes malveillants. Parmi les risques associés aux logiciels piratés, 64% des utilisateurs citent en premier l’accès non autorisé de hackers, suivi à 59% par la perte de données.

· Les responsables IT du monde entier confient leurs craintes légitimes des conséquences de l’utilisation de logiciels piratés, pourtant moins de la moitié sont certains que les logiciels utilisés dans leur entreprise sont bien sous licence conforme.

· Seules 28% des entreprises en France ont mis en place des règles écrites imposant d’utiliser des logiciels sous licence conforme. Précisons qu’à l’échelle mondiale, ce sont 35% des entreprises qui ont procédé à l’instauration d’une telle règlementation.

En France, la BSA s’active sur tous les fronts : celui de la sensibilisation aux risques liés à la non-conformité de l’ensemble des acteurs de l’écosystème du logiciel (comme le 25 mars dernier à l’occasion d’une table ronde organisée avec le concours de la CCI de région Alsace-Strasbourg, ou encore le 15 mai, lors d’une conférence de la Société Française des Analystes Financiers pour insister sur la nécessité d’inscrire les logiciels comme actifs immatériels de l’entreprise) ; mais aussi celui de l’action concrète, afin d’inciter les entreprises à adopter des bonnes pratiques de Gestion des Actifs Logiciels (Software Asset Management, SAM), leur permettant d’optimiser leur parc logiciel, d’être en conformité et ainsi de limiter les risques.

On peut à cet égard citer l’énorme travail accompli conjointement avec l’AFNOR depuis près de 2 ans pour la mise en place d’une norme SAM au sein des entreprises, afin de leur permettre de rationaliser la gestion de leur portefeuille de logiciels selon les besoins et les ressources.

D’autres conclusions de l’étude mondiale de la BSA s’avèrent également dignes d’intérêt :

· A l’échelle mondiale, 43% des logiciels installés sur PC en 2013 étaient des programmes sans licence conforme ; une hausse de 1% par rapport à 2011 qui s’explique notamment par l’augmentation continue de l’utilisation de logiciels piratés dans les pays émergents, où ils sont déjà majoritaires sur les PC.

· La valeur commerciale de ces logiciels piratés totalise la somme de 62,7 milliards de dollars pour 2013.

· La région affichant le taux le plus haut d’utilisation de logiciels sans licence sur PC en 2013 est l’Asie-Pacifique, avec 62% ; un score 2% plus élevé qu’en 2011, qui porte la valeur commerciale des logiciels piratés à 21 milliards de dollars.

· L’Europe centrale et de l’Est arrive en seconde position avec 61% de logiciels sans licence, suivie de l’Amérique latine, à égalité avec le Moyen-Orient et l’Afrique avec 59%.

· L’Amérique du Nord conserve pour sa part le taux le plus bas d’installation de logiciels sans licence avec 19%, ce qui représente néanmoins une valeur commerciale non négligeable, de près de 10,9 milliards de dollars.

· Cette proportion de logiciels illicites chute de 2 points par rapport à 2011 pour ce qui concerne l’Union européenne, cette dernière passant ainsi en 2013 à 31%, pour une valeur commerciale de 13,5 milliards de dollars.


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