Pour Cyril Bartolo un Cloud de confiance doit proposer du chiffrement, une conformité aux réglementations en particulier par rapport aux obligations de la CNIL. Il faut qu’il soit aussi simple et lisible. Il est donc important d’avoir une certification globale sur la sécurité et qui garantisse la conformité. Il faut qu’il y ait en plus une législation équilibrée entre fournisseur et client. Pour Philippe Laplane, il est aussi nécessaires accompagner les clients afin de construire une confiance. Il faut dans cette relation que le client sente qu’il ne perd pas la maîtrise de son informatique. Cyril Bartolo attend d’un acteur du Cloud européen que les données restent dans l’union Européenne. Il faut aussi qu’il propose une offre compétitive alternative. Il faut développer des champions européens. Il attend de cet acteur qu’ils prennent compte la législation française et européenne. Il est nécessaire d’avoir un véritable label européen pour garantir la confiance. Enfin, il faut impliquer fortement les utilisateurs.

Selon Stanislas de Rémur ce qui est important pour la confiance du Cloud c’est la confidentialité et la réversibilité des données. Dans ce cadre, la certification est un plus qui va garantir ces points. Ainsi, le label de Cloud Confidence et la certification de l’ANSSI sera un plus pour établir cette confiance. Éric Leandri, directeur de Qwant, le moteur de recherche européen explique qu’il a investi environ 25% de son budget à la sécurité. Pour lui les CNIL européenne ont l’avantage de protéger les utilisateurs. En conclusion, il a expliqué qu’aujourd’hui, il est impératif de lier le juridique aux techniques. Stanislas de Rémur déplore le manque de règle dans le domaine du Cloud et en particulier il a insisté sur la nécessité d’avoir une réglementation européenne. Pour lui, l’importance est le respect de la confidentialité des données, leur localisation et enfin la nécessaire réversibilité, Ces points permettront d’avoir un véritable développement du Cloud Computing. « Il faut donc que l’Europe fasse preuve d’audace. » Philippe Laplane souhaite qu’il y ait une meilleure collaboration pour porter cette voix en Europe. Il faut aussi faire des choix technologique qui permettront d’avoir une véritable offre européenne comme par exemple l’Openstack. Pour Stanislas de Rémur l’adoption du Cloud passera aussi par des conditions générales de vente claire...