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L’Assemblée nationale redonne le libre choix des services numériques aux utilisateurs sur terminaux mobiles

avril 2018 par Éric Bothorel, Député des Côtes d’Armor

Je me réjouis de l’adoption de mon amendement, visant à redonner à nos concitoyens une véritable liberté de choisir leurs services numériques, et en particulier leur moteur de recherche et leur navigateur internet.

Aujourd’hui, les utilisateurs de terminaux mobiles, peu importe le système d’exploitation, n’ont pas suffisamment le choix de leur moteur de recherche ou de leur navigateur internet. Les réglages par défaut et les accords d’exposition préférentielle entre fabricants et éditeurs d’application viennent parfois restreindre excessivement la liberté de consentement des utilisateurs. Il y a quelques semaines, l’ARCEP avait, à juste titre, qualifié dans son dernier rapport les terminaux mobiles comme « maillon faible de l’ouverture d’Internet ». La transcription dans le droit français du Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) était la fenêtre par laquelle il incombait aux parlementaires de rétablir une concurrence saine entre les différents acteurs.

L’article 17 bis du projet de loi relatif à la protection des données personnelles est le fruit d’un travail de co-construction entre la majorité et le Gouvernement, qui s’est saisi de la question à la suite du dépôt de mon amendement 173 en première lecture. Nous avons travaillé et pris le temps, avec mon collègue Cédric Villani, pour trouver une rédaction sécurisée sur le plan juridique et dont le format permet une mise en œuvre rapide. Désormais, les utilisateurs pourront avoir le choix entre plusieurs navigateurs et moteurs de recherche. Il ne s’agit nullement de privilégier un acteur par rapport à un autre, mais de tous les mettre sur un pied d’égalité. Au final, il appartiendra aux différents acteurs de promouvoir et communiquer leur valeur ajoutée, notamment sur la manière dont ils collectent et utilisent les données personnelles des utilisateurs.

Cette mesure est la première d’une longue série. Je continuerai dans les mois à venir à travailler sur la libre concurrence à l’intérieur des écosystèmes. Le numérique doit continuer sa mutation pour remplir des conditions où il est réellement au service de l’humain et du progrès.


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