Lionel Diez, le Président du CESIT

Après le message de bienvenue de Lionel Diez, le Président du CESIT, Philippe Luce, le trésorier de l’association a dressé un rapide bilan des activités de l’année 2014 et de celles de 2015. Il a mis en avant les actions de formation réalisées par le CESIT. Il a annoncé le lancement la traduction de la nouvelle version du Code of Conduct dont une édition papier sera réservée aux adhérents. En outre, il qu’un accord était en encourt pour obtenir la possible de traduire sans frais pour l’association des documents du BICSI. Il a rappelé que depuis un an le CESIT avait participé à de nombreux salon et événement tel le CEBIT, le salon du Data Center au CNIT, le salon Daat Centre Europe à Monaco, la conférence organisé par Global Sécuerité Mag en novembre 2014 et celui du 3 décembre 2015… Il a annoncé un événement européen autour du code of Conduct en octobre prochain. EN conclusion il a fixé le prochain cap pour le CESIT qui est d’atteindre rapidement 200 membres.

Frédéric Charron

Frédéric Charron avant de lancer la conférence, a souhaité que l’année 2015 soit celle des publications de guides et livre blanc en version papier. Pour cela le CESIT a débloqué des budgets afin de rémunérer des contributeurs techniques. Puis il a cédé la parole aux intervenants.

Damien Convert d’Automic un éditeur logiciel sur l’automatisation de la performance des Opérations IT. Lorsque l’on veut piloter une IT il y a trop de KPI. Pour réponde a cette problématique il faut une approche avec un indicateur de pilotage TRS Taux de rendement Synthétique. Il est base sur les indicateurs les plus simples possible de mesure du temps. Cela permet par exemple de gérer les incidents, ou encore d’agir sur l’amélioration du PUE.

Puis Frédéric Charron a présenté une analyse synthétique des outils d’assistance à la production sur le Data center. « L’industrie du Data center est jeune, elle n’est rentrée dans un système productif de masse qu’avec l’avènement du Web. » a-t-il déclaré en préambule. Toutefois, les personnes de l’IT ne sont pas encore éduquées sur les systèmes de production de masse. On se trouve plutôt dans un système artisanal. Il est nécessaire aujourd’hui de passer à un monde d’industrialisation avec une efficacité, un contrôle qualité… ce qui induit des procédures et des méthodologies. Il faut admettre que tous les Data center ont une GMAO. Cependant, on a oublié dans les Data Center qu’il faut des outils de production. En fait pour un DC cet outil est le DCIM qui n’est présent que dans 15% des Data Centers. Il est nécessaire d’avoir aussi un DC-SM, un outil industriel d’interface entre l’IT et le DCIM. « Si l’on veut être réellement industriel il faut que 100% DSS DC soit équipés d’un DCIM ! » s’est-il exclamé. Pourtant, selon Frédéric Charron, tout le monde reconnaît leur intérêt. Il est aussi nécessaire de reconnaître le monde de l’urbaniste et accepter une courbe d’apprentissage. Bien sûr, au préalable de ce processus il faut avoir un projet d’entreprise. Aujourd’hui les éditeurs donnent au DCIM plus d’ampleur grâce à d’autres outils pour construire une chaine de valeur avec la mise en place de Workflow. Les éditeurs doivent mettre en avant les apports fonctionnels sur l’optimisation du Data center. « A termes le DCIM pourra devenir une sorte d’ERP pour les DC » explique Frédéric Charron. Puis 4 éditeurs de DCIM sont venus présenter les évolutions de leurs solutions : Nlyte Software, ODC, Schneider Électricité et WatDesign

Pour Nlyte Software l’objectif de la solution est de compléter les outils déjà mis en place. Ce logiciel vient en remplacement des feuilles Excel les plus souvent utilisées. Elle récupére les informations en temps réel de tous les équipements du DC pour les restituer. La solution s’intègre dans les ITSM de BMC, HP, ServiceNow et CA incluant même un service de ticketing. Il donne une vision exhaustive de tous les équipements du DC.

Groom est la solution de DCIM créée par ODC. C’est un outil de DCIM conçu pour les salles de 20 à 500m². Il adresse un public d’exploitants qui veulent me gestion rigoureuse de leur salle informatique. Groom répond a trois besoins :
– L’inventaire complet des équipements
– La gestion des changement et de leurs traçabilité
– Une supervision technique d’exploitation avec un suivi DSS performance et des alarmes.
Cette suite est exclusivement en français. Elle est proposé à un prix à partir de 7500€.

Schneider Electric a présenté pour sa part StruXureWare. Cette solution permet de faire du monitoring quelques soit le protocole existant. Elle fait aussi de l’Asset Management et de la configuration du changement, c’est à dire les relations entre les différents objets. De plus ce produit fait du management de la température et de la consommation électrique. En quatrième point, il permet de faire du Business planning pour connaître les impacts des changements d’équipements dans les DC. Une nouvelle fonctionnalité a été intégrée qui permet de faire de l’optimisation du refroidissement. Elle mesure l’impact de chaque crack dans le DC. Le logiciel prend ainsi le contrôle des climatisations afin d’optimiser leur utilisation. La sixième fonctionnalité est la CFD Computational Fluid Dynamics. Au final, il remplace les fichiers Excel, offre de la capacité planning, de la Compliance et de ce fait, est ce que l’on appelle un « Killer Apps ».

WattDesign a présenté 6sigmaDC. Cette solution s’adresse à toute la filière de la conception à l’exploitation du Data center. Cette suite logicielle comprend différents modules parmi lesquels 6sigmaRoom. Dans l’exploitation des Data center, les salles sont en généralement remplies à 70% ce qui induit des pertes de capacité. Il faut donc traiter les flux d’air afin d’améliorer ces performances. Pour cela, il faut utiliser de la simulation. L’approche consiste à faire une simulation de la salle afin de simuler les flux d’air. Il permet aussi de gérer la chaîne électrique du point de livraison aux serveurs. Il va être possible ainsi de tester la résilience de la salle. Après analyse, il va être possible pour l’exploitant. De changer la configuration de la salle, mais aussi de modifier sa température. Le ROI se fait sur la résilience de la salle, le coût énergétique et l’augmentation de la capacité du Data Center. Il a cité le cas de Bank of America qui avec cette solution à économiser 10 millions de $ !
Cette solution s’adapte a tout Data center quelques soit sa taille.

En conclusion, Frédéric Charron a rappelé qu’il y a sur le marché plus de 30 éditeurs de DCIM.