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Bruno Labidoire, Southern Europe Informatica : Quelles pratiques efficaces pour optimiser la sécurité et la gestion des données à l’ère du digital ?

juillet 2015 par Bruno Labidoire, Senior Pre Sales Director, Southern Europe Informatica

À l’ère de la mobilité des informations, Bruno Labidoire, Senior Pre Sales
Director, South Europe Informatica, examine comment les entreprises
peuvent réussir à collecter, intégrer, nettoyer et analyser les volumes
croissants de données complexes transférées dans l’ensemble de l’entreprise.
Le besoin d’accès instantané aux données est universel. Les commerçants
doivent comprendre les pics de trafic Web en quelques secondes ; les
annonceurs, quant à eux, doivent changer leur modèle d’appels d’offres en
matière d’encarts publicitaires et les applications de jeux doivent prédire les
intentions des utilisateurs en temps réel. Chacun de ces secteurs d’activité
est relié par ses besoins de traitement des données en moins d’une
milliseconde.

Les données ont toujours joué un rôle clé dans la prise de décisions
d’information, mais elles provenaient en grande partie de bases de données
transactionnelles et de sources non structurées telles que les messageries
électroniques. Cependant, à l’ère digitale, les informations critiques résident
souvent en dehors du périmètre de l’entreprise, dans les conversations sur
les réseaux sociaux, dans le CRM et dans les applications de stockage en
mode Cloud. C’est une tendance à laquelle nous assistons depuis plus d’une
décennie, car les données sensibles prolifèrent sur les systèmes et les
applications, des appareils mobiles aux périphériques USB et applications de
Cloud. Pour les entreprises, la difficulté est de faire face à cette évolution.

Les données de l’entreprise sont la propriété des directions
opérationnelles, pas du département informatique

Marc Benioff, Président Directeur Général de Salesforce a récemment
déclaré que « la révolution de la science des données va transformer
radicalement la façon dont les entreprises gèrent leurs activités. Notre
principale difficulté est de donner un sens aux données. Nous avons besoin
d’une nouvelle génération de dirigeants capables de comprendre et d’
exploiter les données. »

À l’instar des ressources humaines, le capital ou la trésorerie et des biens,
les données sont une ressource précieuse qui pourrait apparaître au bilan des
entreprises. Les entreprises qui considèrent les données comme une
ressource savent que les directions opérationnelles doivent collaborer avec le
département informatique sur les besoins relatifs aux données pour créer une
culture de la propriété des données. Face à la croissance exponentielle des
données, l’une des principales préoccupations de 59 % des DSI et
responsables de la sécurité informatique est de ne pas savoir où résident les
données sensibles et confidentielles (1).

Les processus de gouvernance des
données qui appliquent les règles métiers, les définitions et les modalités
d’utilisation des données sont nécessaires pour que le département
informatique puisse fournir les bonnes informations.

Nous constatons déjà un changement de culture dans de nombreuses
entreprises avec le recrutement de nouveaux responsables, tels que les
« Data Scientists ». Leur responsabilité est de protéger et de sécuriser les
données personnelles, mais également d’exploiter les données de l’entreprise.

En conséquence, leur succès pourrait se traduire par un impact concret sur le
chiffre d’affaires résultant de l’amélioration du service client, du
développement de la clientèle, ainsi que de l’offre de produits et de services
innovants, le tout résultant de l’exploitation des données dont ils disposent.
Appliquer les bonnes pratiques en matière de gestion des données
Aujourd’hui, les entreprises doivent être extrêmement agiles pour exploiter les
nombreuses nouvelles sources de données et y donner un sens. Les
données étant sans cesse plus nombreuses et variées, les entreprises
doivent introduire les bonnes informations dans les systèmes CRM, SFA, RH
et de comptabilités utilisées pour prendre des décisions quotidiennes.
Pourtant, les entreprises ont souvent du mal à comprendre les connexions
sous-jacentes et à relier les données pertinentes.

Lorsque les données des applications métiers sont incomplètes, périmées ou
incorrectes, les utilisateurs incriminent souvent les applications en premier
lieu. Cependant, la plupart des utilisateurs oublient que la valeur des données
a une corrélation directe avec le temps. Elles peuvent avoir été parfaitement
exactes et utiles lors de leur collecte, mais ces aspects sont amenés à
évoluer au fil du temps. Bien souvent, tout dépend de la façon dont les
données sont intégrées dans l’application par le département informatique.
Elles passent d’un système à l’autre et sont souvent combinées avec des
données provenant d’autres applications, ce qui augmente considérablement
les risques d’erreur. En conséquence, les processus, l’architecture et les
outils nécessaires pour les collecter et les actualiser sont tout aussi
importants que les applications métiers sur lesquelles repose le front-office, le
middle-office et le back-office.

Disposer des données appropriées

Les entreprises admettent que disposer des données appropriées contribue à
leur succès. Dans le monde d’aujourd’hui, porté par les technologies digitales,
sociales, mobiles et Cloud, différents types de données sont créés à chaque
seconde. On parle de zettaoctets plutôt que de pétaoctets de données.
L’analyse d’énormes volumes de données n’est pas une nouvelle tendance.
Que ce soit au sein du service commercial, du service marketing ou encore
du service client, la productivité dépend de la capacité à transférer
rapidement des données à l’intérieur et hors de l’entreprise et son écosphère
d’applications.

A ce jour la gestion des données et la maîtrise de la gouvernance des
données sont devenues l’un des piliers les plus importants des entreprises qui
réussissent à l’ère du Cloud. Et pourtant, les entreprises européennes sont
incapables de déterminer les risques qui pèsent sur 53 % des données
confidentielles stockées dans le Cloud et 27 % des informations sensibles
conservées sur site (2) Par exemple, la possibilité d’intégrer, de traiter et
d’analyser de nouvelles catégories de données avec les catégories
traditionnelles transforme la façon dont les assureurs évaluent les risques et
dont les opérateurs de télécommunications réduisent la volatilité de la
clientèle.

En revanche, les entreprises qui n’ont pas cette capacité risquent d’échouer,
à l’instar de Blockbuster ou Kodak qui n’ont pas adopté ces technologies
assez rapidement. Afin d’éviter cette situation, les entreprises doivent évaluer
les plates-formes qui peuvent soutenir une stratégie Big Data globale. Cette
plate-forme doit intégrer l’évolutivité, la qualité, la gouvernance, la sécurité, la
facilité d’utilisation et la flexibilité pour garantir que l’infrastructure de
traitement des données la plus appropriée est en place, que ce soit sur site,
dans un Cloud ou plus probablement dans le cadre d’une combinaison
hybride des deux.


1) 2) Etude Ponemon Institute auprès de DSI et professionnels de la sécurité
informatique, intitulée “ The state of Data Security Intelligence”


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